Un sondage, réalisé dans le cadre de L’Observatoire de la Santé mis en place conjointement par Le Figaro et l’agence Weber Shandwick, a interrogé les Français sur leur comportement face à la perte d’autonomie effective ou potentielle d’un proche et, plus précisément, sur l’accompagnement de l’entourage des personnes dépendantes. Selon cette enquête, menée entre le 10 et 11 avril 2013, la très grande majorité des Français (90 %) est en attente de solutions concrètes pour les aider à faire face aux fragilités d’un proche, comme davantage d’aides financières (42 %), notamment chez les revenus mensuels inférieurs à 2 000 € (48 %), ou encore la création d’un véritable statut juridique d’aidant familial (34 %).
Au total, la moitié des Français interrogés déclare s’être déjà occupée d’un proche en perte d’autonomie. Les trois quarts d’entre eux se sont fait aider par d’autres membres de la famille ou par un ou des aidants professionnels (respectivement 36 % et 33 % des cas), alors que 53 % des non-aidants actuels recourraient à un professionnel s’ils étaient confrontés à cette situation. Les Français sont en effet conscients que certains troubles affectant l’autonomie sont difficiles à gérer tant sur le plan physique que moral : les maladies neuro-dégénératives type Alzheimer ou Parkinson et les séquelles d’un AVC (63 %) sont perçues comme étant les plus contraignantes avec respectivement 85 % et 63 % des citations.
Les résultats de cette étude ont été publiés le 22 avril dans le supplément santé du Figaro. L’intégralité des résultats est accessible sur demande par téléphone au 01 47 59 38 95.