Suite à la réouverture des EHPAD aux familles annoncée dimanche 19 avril 2020, le ministère des Solidarités et de la Santé précise les modalités de ces visites dans le « Protocole relatif aux consignes applicables sur le confinement dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) et unités de soins de longue durée ».
Dans ce document figuraient déjà des recommandations précises sur l’organisation du confinement dans ces établissements, la limitation de la circulation au sein de ceux-ci et le maintien du lien social. Il y est précisé que les directeurs d’établissement gardent la possibilité « de décider des mesures applicables localement, après concertation collégiale avec l’équipe soignante et en particulier les médecins, en particulier les médecins coordonnateurs, en fonction de la situation sanitaire de l’établissement et dans le respect des préconisations locales délivrées par les agences régionales de santé et les préfectures ».
Une partie a été ajoutée lundi 20 avril 2020, consacrée aux « recommandations relatives au rétablissement encadré des visites extérieures ».
Concernant les visites des proches, elles doivent être organisées en priorité en faveur des « résidents pour qui le confinement a un fort impact sur la santé physique et mentale ». Leur durée est fixée à l’avance et n’excède pas une heure. Deux personnes majeures peuvent être admises dans les espaces convivialité et en extérieur, et une personne maximum pour les visites en chambre (en cas de fin de vie, un mineur peut être présent). Il est bien sûr demandé de respecter les gestes barrières et les mesures de distanciation physique. Afin de garantir la sécurité sanitaire, une série de consignes doit être mise en place avant, pendant et après les visites.
Les « professionnels strictement indispensables à la préservation de l’autonomie des résidents » peuvent également à nouveau intervenir dans les EHPAD, dans le respect d’une « charte de bonne conduite assurant du respect des consignes de sécurité et d’hygiène ». Afin d’en limiter le nombre, ces professionnels peuvent être amenés à « prendre en charge des personnes ne faisant pas partie de leur patientèle habituelle ».