Le 29 octobre 2019, Myriam El Khomri remettait à la ministre de la Santé Agnès Buzyn son « Plan de mobilisation nationale en faveur de l’attractivité des métiers du grand âge ». Deux ans après, la ministre déléguée chargée de l’Autonomie Brigitte Bourguignon, avec la ministre du Travail Elisabeth Borne, fait le point sur les mesures prises au cours de ces douze derniers mois.
Améliorer l’attractivité des métiers du grand âge passe d’abord par une augmentation de leur rémunération. Ainsi depuis la fin de l’année 2020, les personnels des établissements de santé et des EHPAD perçoivent 183 € net de plus par mois. Cela concerne 680 000 salariés en équivalents temps plein (ETP).
Aussi, les professionnels de ce secteur ont vu leur mobilisation reconnue par la « prime Covid » : environ 425 000 ETP exerçant en EHPAD, 30 000 ETP en SSIAD et 187 772 en SAAD en ont été bénéficiaires.
Afin de mieux répondre aux besoins en matière de ressources humaines, la campagne de recrutement « un métier pour nous » a permis près de 38 000 recrutements en EHPAD et 91 000 dans l’aide à la personne. En outre, 6 000 jeunes ont pu acquérir, dans le cadre d’un service civique, une première expérience auprès de personnes en perte d’autonomie.
Après l’appel à projets lancé au début du mois de février 2021 par la CNSA, 20 des 60 réponses ont été sélectionnées pour développer des plateformes sur les métiers de l’autonomie des personnes âgées et handicapées.
Enfin, concernant l’axe de la formation, deux diplômes ont été réformés : le diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) et le diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DEAES). Un entretien et la présentation d’un dossier remplacent désormais les anciens concours d’entrée, les passerelles entre les deux diplômes sont facilitées et l’apprentissage se développe.
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