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Affaire Orpéa : réactions 360°, L'actualité de la semaine

Affaire Orpéa

Dans « Les Fossoyeurs », Victor Castanet met en lumière l’existence de maltraitance institutionnelle dans les Ehpad du groupe Orpéa. Les réactions sont nombreuses parmi les responsables politiques et les représentants de l’ensemble du secteur.

Ainsi, la ministre chargée de l’Autonomie Brigitte Bourguignon a annoncé le lancement d’ « une double enquête confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et à l’Inspection générale des finances (IGF) afin de faire la lumière sur les pratiques et dysfonctionnements de l’ensemble du groupe Orpéa » et « des contrôles inopinés […] dans les établissements » du groupe. Elle souhaite aussi « consulter dans les prochains jours les représentants des familles, les élus départementaux, les acteurs du secteur et les partenaires sociaux, afin d’examiner les différents leviers permettant de prévenir à l’avenir des situations comparables ».

Les Départements de France appellent d’abord à « se garder de généraliser un cas d’espèce à tous les EHPAD privés » puis émettent leurs propositions pour réformer le dispositif de contrôle des EHPAD.

De même, le SYNERPA, premier syndicat national des établissements, résidences et services à domicile privés pour personnes âgées, formule ses propositions afin de « revoir urgemment les systèmes de contrôle et d’évaluation de la qualité en EHPAD ».

Pour la FNAPAEF (Fédération Nationale des Associations et Familles de Personnes Âgées), le problème n’est pas nouveau et ne concerne pas seulement Orpéa. Il vient entre autres « d’un financement étatique insuffisant », des « conditions de travail des personnels », de la « marchandisation dans les établissements commerciaux », du mauvais fonctionnement du « Conseil de la vie sociale ».

L’AD-PA (Association des Directeurs au service des Personnes Âgées) rappelle à son tour qu’elle « dénonce de façon constante l’inadéquation entre, d’une part, les attentes légitimes des personnes âgées, familles, professionnels et directeurs, et d’autre part, les moyens accordés par les pouvoirs publics ». Elle compte « interpeller les candidats à la présidence de la République avec des propositions sur le respect des droits, l’expression des personnes et les financements associés ».

La FNADEPA (Fédération Nationale des Associations de Directeurs d’Établissements et Services pour Personnes Âgées) espère aussi la mobilisation des candidats à l’élection présidentielle en faveur d’une « réforme cohérente, globale et pérenne du Grand âge […] pour améliorer l’accompagnement des personnes âgées sur tout le territoire, mais aussi pour soutenir les professionnels ».

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