Les fédérations et associations du secteur du Grand Âge appellent les candidats à la présidence de la République à s’engager à mettre en œuvre cette réforme dès leur élection. Elles invitent aussi les Français à se joindre à cet appel collectif en signant leur tribune en ligne.
La tribune s’intitule « S’engager pour une société de tous les âges ». Parmi les 14 fédérations et associations qui l’ont rédigée, citons l’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées), la FEDESAP (Fédération des services à la personne et de proximité), la FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés solidaires), la FHF (Fédération hospitalière de France), la FNADEPA (Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées), le SYNERPA (Syndicat national des établissements & résidences privés et services d’aide à domicile pour personnes âgées) ou encore l’UNA (Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles).
Elles y écrivent qu’ « il est impératif que, dès les 100 jours du futur Gouvernement, soit lancée la réforme du Grand âge au travers d’une grande loi sociétale qui soit aussi une loi de programmation donnant à la France les moyens de ses ambitions pour ses citoyens d’aujourd’hui et de demain ».
Les auteurs de la tribune déplorent en effet le report de la « grande réforme de l’accompagnement des personnes âgées » annoncée depuis 15 ans. Ils rappellent le « manque de moyens humains et financiers chronique » actuel alors que la « vague grise » va déferler dès 2025 : « dans les 20 ans à venir, le nombre de personnes de plus de 75 ans va quasiment doubler et représenter près de 11 millions de personnes contre moins de 6 millions aujourd’hui ».
À ceux qui s’inquiètent du coût de cette réforme, les auteurs de cet appel expliquent qu’il « sera bien moins grand que celui de l’immobilisme qui entrainerait des dépenses considérables subies liées à la multiplication des pathologies chroniques et des pertes de chance ».
Et pour mettre en évidence l’urgence de la situation, ils précisent que cette réforme concerne « nos grands-parents, nos parents, et nous demain ».