Avec la mise en place d’une convention citoyenne à partir du mois de janvier, le thème de la fin de vie sera au cœur de l’actualité de cette nouvelle année 2023. L’enquête d’opinion BVA Group sur « Les Français et la fin de vie », réalisée par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie, donne déjà un aperçu des souhaits des Français.
Dans le cas d’un décès prévisible à court ou moyen terme, une large majorité de Français accorde de l’importance au soulagement des souffrances dans leur fin de vie (88 %), à la prise en compte des besoins de leurs proches (85 %), au fait d’être assuré du respect de leurs volontés (83 %) et au soulagement de leur souffrance psychique (77 %). Le maintien en vie le plus longtemps possible arrive en revanche au dernier rang (45 %).
Pour leur fin de vie, les Français souhaitent majoritairement (76 %) être entourés par les personnes qui comptent pour eux. Vient ensuite le désir d’avoir toutes les informations nécessaires et de pouvoir participer aux choix qui les concernent. C’est ce qu’expriment notamment les cadres (55 %) et les 50-64 ans (respectivement 55 et 52 %, contre 41 % de l’ensemble des enquêtés).
La majorité des participants souhaitent également finir leurs jours à leur domicile (60 %) plutôt qu’à l’hôpital (8 %), à l’EHPAD ou à la maison de retraite (3 %). 22 % font le choix du domicile à condition seulement que l’accompagnement nécessaire y soit disponible (soins de confort, prise en charge de la douleur, accompagnement psychologique et spirituel, etc.).
Concernant la transmission de leurs préférences pour leur fin de vie, les Français optent à nouveau pour leur domicile (47 %) plutôt que la mairie ou le notaire (25 %), le médecin ou l’hôpital (14 %), ou encore une base de données numérique et sécurisée (7 %).