Les prix d’hébergement en EHPAD augmentent de 4,4 % en 2023, un taux inférieur à celui de l’inflation (5 %), selon le nouveau numéro des Repères statistiques publié par la CNSA. Qu’en est-il selon le statut et la localisation des établissements ?
En 2023, le prix journalier moyen de l’hébergement permanent en EHPAD évolue moins pour les chambres habilitées à l’aide sociale que pour les autres.
En effet, il progresse de 3,9 % pour s’établir à 63,50 euros dans le cas d’une chambre seule habilitée à l’aide sociale à l’hébergement (ASH), accordée sous condition de ressources par les départements. Plus précisément, la progression s’élève à 4,1 % dans les établissements publics, 3,7 % dans les établissements privés non lucratifs et 2,1 % dans les privés lucratifs.
Pour une chambre seule non habilitée à l’ASH, le prix augmente de 5,4 % pour atteindre 95,60 euros : 5,5 % dans les établissements privés lucratifs et non lucratifs et 3,6 % dans les établissements publics.
Selon les départements, la hausse des prix des places habilitées à l’ASH est comprise entre +0,6 % et +8,5 %. Les prix les plus élevés (hors DOM) sont constatés en région parisienne (Paris, 89,5 euros ; Hauts-de-Seine, 80,8 euros ; Seine-Saint-Denis, 77,9 euros ; Val-de-Marne, 75,8 euros), puis en Corse-du-Sud (75,49 euros), tandis que les prix les plus bas sont observés en Aveyron (54,3 euros), dans le Cantal (54,8 euros), dans les Deux-Sèvres (54,9 euros) et dans la Meuse (55,1 euros).
Pour les chambres seules non habilitées à l’ASH, l’évolution s’étend de -0,5 % et +10 %. Là encore, les prix les plus élevés (hors DOM) sont constatés en région parisienne (Paris, 155,6 euros ; Hauts-de-Seine, 131,7 euros ; Yvelines, 118,1 euros), suivie par la Haute-Savoie (115,8 euros), tandis que les départements présentant les prix les moins élevés sont l’Aveyron (61,6 euros), les Landes (66,6 euros), les Deux-Sèvres (69,3 euros), le Gers (69,6 euros) et la Creuse (69,6 euros).