Parkinson : Nora Berra restructure
l’offre hospitalière
La secrétaire d’État à la Santé a annoncé, le 6 mars 2012,
« une structuration de l’offre hospitalière » pour la prise en charge de la maladie de Parkinson. Cette mesure intervient dans le cadre du programme d’actions lancé en juillet dernier et rebaptisé, à cette occasion, Plan national d’actions Parkinson 2011-2014.
Cette réorganisation, jugée prioritaire par la secrétaire d’État, doit intervenir à deux niveaux : à un niveau interrégional de coordination des acteurs, reposant sur sept centres interrégionaux de coordination qui bénéficieront d’une enveloppe de crédits de 700 000 euros, soit 100 000 euros par centre ; à un niveau régional de mobilisation et de coordination de la filière de soins au plus près des malades pour assurer la continuité des soins entre l’hôpital et le domicile. Pour ce faire, « seront délégués des crédits à hauteur de 2,4 millions d’euros pour la prise en charge du Parkinson dans vingt-quatre centres régionaux de référence », précise le ministère de Santé. D’autres actions doivent par ailleurs être soutenues dès cette année pour améliorer la visibilité et la prise en charge de la maladie. Il s’agira notamment de mobiliser les Agences régionales de santé (ARS) et les acteurs du secteur médico-social pour compléter le dispositif de prise en charge ou encore d’élaborer et de diffuser une mallette d’information sur la maladie financée par le ministère de la Santé.
L’impact du réchauffement climatique sur la mortalité hivernale
La mortalité hivernale va-t-elle diminuer avec le changement climatique ? Une équipe franco-américaine de chercheurs (Université de Columbia, Institut de veille sanitaire et laboratoire des sciences du climat et de l’environnement / CEA-CNRS) s’est penchée sur la question. « De manière surprenante, à partir d’une analyse de la littérature, nous concluons qu’il semble peu probable que la mortalité hivernale diminue avec l’augmentation des températures », expliquent-ils dans une étude parue le 20 mars dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). S’il est établi depuis longtemps que, dans les régions tempérées de l’hémisphère nord, le taux de mortalité est plus élevé en hiver qu’à tout autre moment de l’année, « d’importantes disparités géographiques ont été observées, les pays les plus affectés n’étant pas les plus froids », nuancent les auteurs de l’étude. Il existe en outre assez peu de recherches sur les causes exactes de la mortalité en hiver, précisent-ils, celle-ci pouvant être liée à d’autres facteurs comme les changements de mode de vie (le fait que les gens restent enfermés chez eux ou changent de régime alimentaire). Ils estiment donc « qu’il n’est pas pertinent de considérer que la relation température-mortalité serait simplement transposée dans un contexte de changement climatique, permettant de conclure à une baisse significative de la mortalité hivernale ».
L’InVS publie une synthèse sur les troubles du sommeil
L’Institut de veille sanitaire (InVS) a diffusé, le 16 mars, une étude sur les troubles du sommeil. Menée auprès de 12 636 personnes âgées de plus de 16 ans, elle révèle qu’une personne sur trois déclare souffrir de troubles du sommeil au moins trois nuits par semaine. Ces troubles concernent plus les femmes que les hommes (39 % des réponses contre 29 %) et sont plus fréquents avec l’âge (44 % des plus de 75 ans, 22 % des 16-24 ans).
Un test prédictif de risque de cancer du côlon
Deux chercheuses de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Catherine Seva et Audrey Ferrand, viennent de mettre au point un test prédictif du risque de cancer colorectal. Ce test, basé sur la présence d’une protéine, la progastrine, permet de prédire la survenue de tumeurs chez des patients opérés de polypes considérés actuellement comme bénins. A l’heure actuelle, le cancer colorectal est la quatrième cause de décès par cancer en France.
Le CCNE interpelle les candidats à l’élection présidentielle
Pour la première fois depuis sa création en 1983, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a adressé une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle. Il souhaite en effet connaître leur « vision globale » concernant les « enjeux de société liés au progrès des sciences du vivant » et la manière dont ils comptent « les prendre en considération » dans leur « projet de gouvernement pour la France ».
Congrès de la Fnadepa : |
Télémédecine : un smartphone pour seniors
La société suédoise de télécommunication Doro présentera officiellement, le 12 avril, le premier smartphone conçu pour les seniors, le PhoneEasy 740, accompagné d’une série d’applications faciles à utiliser. En février dernier, le fabricant avait annoncé avoir créé un téléphone Android utilisant une interface simplifiée aux icônes larges et visibles. Selon Doro, l’appareil dispose à la fois d’un écran tactile et d’un clavier à grosses touches pour les personnes âgées peu à l’aise avec le 100 % tactile. Il est également doté d’un bouton d’appel d’urgence relié à un système de localisation géographique ainsi que d’un appareil photo numérique. Le prix du téléphone sera comparable à celui d’un smartphone de moyenne gamme. Outre la création d’un portable, Doro avait également annoncé, en février, la mise au point d’une tablette numérique aux propriétés similaires. Les deux technologies prévoient la possibilité pour les proches de la personne âgée de gérer, toujours à distance, le contenu du téléphone ou de la tablette et, par exemple, d’envoyer des photos à distance sans avoir besoin de le faire par mail.
Personnes âgées : 6,5 milliards d’euros d’aide sociale départementale en 2010En 2010, les dépenses nettes d’aide sociale destinées aux personnes âgées se sont élevées à 6,5 milliards d’euros, indique une étude de la Drees (Direction des études et de la statistique du ministère du travail). Il s’agit-là, pour les départements, du deuxième poste de dépenses sociales après celles liées au RMI et au RSA. Ces dépenses destinées aux seniors ont progressé de |
Lancement d’un appel à projets sur l’innovation dans les services
Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État chargé des Services, en partenariat avec OSEO, organisme dont la mission est de financer et d’accompagner les Petites et moyennes entreprises (PME), a annoncé, le 16 mars, le lancement d’un appel à projets à hauteur de 7 millions d’euros et portant sur l’innovation dans le secteur des services. Et ce, afin d’améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises françaises de services. « L’innovation est en effet un enjeu central du développement économique et de la compétitivité des services marchands qui créent 56 % de la valeur ajoutée de notre économie », rappelle le ministère de l’Économie.
Essayer une maison de retraite avant de l’adopter
À Poitiers, trois foyers-logements sur quatre proposent des hébergements temporaires aux personnes âgées qui veulent tester ces lieux de vie avant de s’engager, révèle un article en date du 14 mars et publié sur le site internet de La Nouvelle République. La durée de ces tests est normalement de trois mois. Ceux-ci sont également ouverts aux personnes sortant d’une hospitalisation ou dont les proches souhaitent faire une pause, précise lanouvellerepublique.fr. Selon la responsable de l’un des établissements concernés, sur neuf admissions en 2011, six personnes étaient passées par l’hébergement temporaire.