L’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées) a fait connaître, le 5 novembre, son mécontentement par le biais d’un communiqué de presse. En cause, le mécanisme de convergence tarifaire mis en place il y a deux ans et resté intact dans la version 2013 du PLFSS. Il prévoit de diminuer les budgets de certains établissements. Or, pour beaucoup d’Ehpad, cette baisse de leur dotation en soins s’est déjà traduite par le licenciement d’une partie de leurs effectifs. Cette mesure permettrait au Gouvernement de réaliser une économie annuelle de 13 millions d’euros. « C’est très peu d’un point de vue global, mais pour les établissements concernés les effets peuvent être dévastateurs », juge Pascal Champvert, président de l’association. Pour lui, ce dispositif est incompréhensible dans un secteur ou le manque de personnel se fait cruellement sentir.
L’AD-PA espère vivement que les amendements qui seront proposés par certains sénateurs lors de l’examen du PLFSS au Sénat seront adoptés pour mettre fin à une mesure qu’elle juge aberrante.