Lors des Rencontres annuelles de l’Institut national du cancer (INCa), François Hollande a annoncé le lancement, en 2014, d’un troisième Plan cancer, lequel s’étalera sur quatre ans, jusqu’en 2018.

Outre la prise en charge nécessitant d’intégrer les enjeux majeurs que sont le vieillissement de la population et la mutation des thérapeutiques, ce plan comporte divers axes :

– La prévention primaire s’appuyant sur l’information et l’épidémiologie ainsi que la prévention secondaire (dépistage, en particulier des cancers du sein et du colon). Il s’agira de prévenir les risques professionnels et surtout de réduire les inégalités.

– La recherche avec, à la clef, le développement de la médecine personnalisée et le rapprochement des structures de recherche et de soin.

– Le rôle du médecin généraliste sera quant à lui favorisé de même que les soins à domicile plutôt qu’à hôpital.

– La formation puisque, dixit le Chef de l’État, « ce futur Plan cancer sera également un plan de formation ».

– La vie pendant et après le cancer, notamment la question de l’accessibilité aux prêts et aux assurances.

 

La préparation de ce troisième Plan cancer sera coordonnée par Jean-Paul Vernant, professeur d’hématologie à l’université Pierre et Marie Curie.