À compter du 13 mars, révèle le site Internet du Huffington Post, un nouveau règlement annoncé par le ministre québécois de la Santé renforce les exigences en matière de sécurité et de formation applicables aux résidences privées pour personnes âgées. Toutefois, ces dernières les jugent inapplicables en raison du coût qu’elles induisent. D’après le Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA), le quart des résidences sont en effet actuellement déficitaires et pourraient bien fermer d’ici la fin de l’année.
Toujours est-il que ce dispositif prévoit notamment une formation obligatoire des personnels, un seuil minimal d’effectifs présents vingt-quatre heures sur vingt-quatre, un système d’appel d’urgence ainsi qu’un registre des accidents et des incidents. Par ailleurs, les antécédents judiciaires du personnel devront être vérifiés, des ententes devront être conclues avec les Centres de santé et de services sociaux tandis qu’une évaluation de l’autonomie de chaque résident sera réalisée. Enfin, les activités de loisirs devront être prévues et les menus devront être conformes au Guide alimentaire canadien.
Un arsenal contraignant qui explique qu’un délai de transition ait été prévu pour permettre aux établissements de petite taille de s’y conformer. Ainsi, pour ce qui est de la présence continue des personnels dans les murs, ils ont jusqu’à juin 2014 pour la mettre en place tandis que pour ce qui est de leur formation, l’échéance prévue est novembre 2015.
Actuellement, 2 100 résidences privées hébergent 113 000 personnes âgées au Québec.