Par la voix de l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS), les libéraux de santé ont expliqué qu’ils ne souhaitaient pas être laissés de côté dans les expérimentations sur le Parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d’autonomie (Paerpa). Ils demandent ainsi à pouvoir être promoteurs de plateformes territoriales d’appui au même titre que les autres acteurs intervenant dans la prise en charge des personnes âgées (MAIA, CLIC, réseaux). L’UNPS affirme d’ailleurs travailler actuellement à la définition d’une plateforme de coordination portée par des professionnels de santé libéraux à partir d’initiatives de terrain. Elle souhaite, de ce fait, être entendue des pouvoirs publics. L’Union insiste en outre pour que les plateformes territoriales d’appui n’interviennent que sur demande de l’équipe soignante associant les libéraux de santé.
Enfin, toujours dans le cadre du Paerpa, les libéraux refusent d’être rémunérés exclusivement par le Fonds d’intervention régional (FIR) pour leur activité de coordination, alors que cette rémunération peut intervenir dans le cadre conventionnel et notamment dans le cadre de l’Accord-cadre interprofessionnel (ACIP) dont ils dépendent. « Après l’annonce des territoires retenus dans le cadre des expérimentations sur le Paerpa, l’UNPS constate à ce jour l’absence de volonté politique de travailler avec les professionnels de santé libéraux dans le cadre conventionnel, a ainsi précisé l’Union dans un récent communiqué. En effet, bien que le cahier des charges prévoie une rémunération des équipes de soins dans le cadre conventionnel et que les premières expérimentations doivent démarrer en septembre, l’UNPS ne dispose d’aucune information sur l’ouverture de négociations conventionnelles interprofessionnelles. » Elle avait pourtant plaidé pour de telles négociations lors des travaux du comité de pilotage du Paerpa, l’an dernier.