Dans le cadre du PLFSS pour 2014, l’attribution de 300 000 euros supplémentaires pour la lutte contre la maltraitance et la promotion de la bientraitance a été votée à l’Assemblée nationale, portant ainsi le montant total des crédits à 1,9 millions d’euros (+ 19 %). Cette somme permettra de développer le nombre d’antennes locales reliées au dispositif 3977 (numéro d’appel national pour les personnes âgées victimes de maltraitance).
Ce numéro est géré par les associations HABEO (en charge de la plateforme nationale d’accueil téléphonique) et ALMA (en charge e l’animation du réseau de proximité). Depuis le 12 juin 2013, ces deux structures sont réunies en confédération afin d’optimiser le maillage du territoire et de parachever le dispositif national. Prochainement, elles fusionneront sous la bannière « 3977 Allo maltraitance » pour renforcer l’efficacité de la prise en charge. En attendant, les crédits supplémentaires permettront de renforcer le dispositif national, de le rendre plus intégré, plus efficace et maillant mieux le territoire : en 2014, une vingtaine d’antennes locales du 3977 seront ainsi ouvertes dans des départements non encore couverts.
Michèle Delaunay souligne : « depuis mon arrivée, nous avons beaucoup travaillé pour promouvoir la bientraitance des âgés. Nous avons ainsi relancé le Conseil national de la bientraitance et des droits des personnes âgées et handicapées. Nous avons également œuvré au rapprochement d’HABEO et ALMA pour garantir un meilleur accueil téléphonique des âgés victimes de maltraitance. Ces 300 000 euros supplémentaires nous permettent de poursuivre ces efforts et le développement du 3977 pour garantir un dispositif d’alerte, d’écoute et de signalement toujours plus efficace. C’est un travail au long terme que nous avons entamé, au profit de la bientraitance des âgés, et ces crédits supplémentaires votés par le Parlement nous encouragent à continuer dans cette voie. Il est maintenant important d’engager tous les relais pour que ce numéro 3977 soit connu de tous les français, et qu’ils n’hésitent pas à s’y référer.»