Lors des traditionnels vœux à la presse, le 21 janvier, la ministre de la Santé a redit qu’il « faudra traiter la question difficile de la fin de vie ». En effet, a-t-elle justifié, « la loi de 2005 (ou loi Leonetti, N.D.L.R.) a constitué une avancée importante qui néanmoins ne répond pas à toutes les attentes ni à toutes les souffrances. Elle comporte peut-être des ambiguïtés eu égard à son objectif même. Il appartient à la loi de clarifier ce qui aura besoin de l’être le cas échéant. Désormais, le débat est de savoir à quels types de nouvelles situations il faut apporter des réponses étant entendu que le cadre doit être défini strictement puisqu’il ne s’agit pas d’ouvrir un droit de principe sans aucune limite. »
Si, en décembre dernier, la conférence de citoyens organisée par le Comité consultatif national éthique s’est montrée favorable à la légalisation de l’assistance au suicide, « d’autres acteurs formulent d’autres attentes. Nous devons en tout cas faire évoluer la loi pour permettre à chacun de mieux mourir », a affirmé la ministre qui a confirmé qu’elle présentera un projet de loi « autour de l’été » car, à ses yeux, « l’immobilisme n’est pas une option ».