Un Plan national d’action pour une politique du médicament adaptée aux besoins des personnes âgées sera annexé au projet de loi pour l’adaptation de la société au vieillissement. Il comporte quatre axes, en particulier, favoriser l’observance et développer l’accompagnement pharmaceutique avec la possibilité de mettre à disposition le dossier pharmaceutique dans les Ehpad mais aussi améliorer la qualité de la prise en charge médicamenteuse pour les résidents en maison de retraite.
Ce dernier point se décline sous forme d’actions au nombre de trois. D’abord, renforcer les actions de gestion du risque des ARS visant à améliorer l’efficience et la qualité des soins en Ehpad. Les ARS pourront proposer au médecin coordinateur un accompagnement adapté. Autre recommandation, renforcer la qualité et la sécurité de la prise en charge médicamenteuse dans le Ehpad. Ce qui implique de consolider le pilotage de la politique du médicament dans l’établissement, celle-ci devant être formalisée et inscrite dans le projet de l’établissement ; de promouvoir l’informatisation dans les Ehpad et l’interopérabilité des outils mais aussi une culture partagée de la qualité de la sécurité ; d’encourager la déclaration et l’analyse des effets indésirables ou encore de généraliser le suivi de l’iatrogénie dans les Ehpad avec PUI et de formaliser dans un cahier de charges les missions du pharmacien en Ehpad. Troisième préconisation : suivre les évolutions apportées par le Plan cancer 2014-2019 censé permettre l’accès et la continuité de soins pour les résidents en établissement lorsque le traitement comprend des molécules onéreuses.