Dans le cadre du lancement de l’expérimentation de la charte de géolocalisation lancée le 13 mars, l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) rappelle son attachement à la liberté d’aller et venir des personnes âgées à domicile et en établissement. Dans un communiqué de presse publié le 14 mars, l’association, qui participera à l’expérimentation engagée en siégeant notamment au sein du Comité de suivi et d’évaluation, «souligne la qualité du dialogue avec la Ministre[déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie, Michèle Delaunay]et son cabinet sur ce sujet».
Cette problématique qui impacte les personnes âgées, «notamment quand elles ont des troubles cognitifs, pose des questions éthiques fondamentales trop peu appréhendées jusqu’à présent par les pouvoirs publics», regrette cependant l’association. L’association se félicite notamment des points forts de la charte qui vient d’être publiée : les supports de géolocalisation (comme les bracelets) doivent être des outils de liberté pour les personnes âgées et non des instruments de contrainte et de coercition ; l’accord de la personne quel que soit son handicap est un préalable à toute utilisation ; le recours au juge des tutelles est une garantie du respect des libertés pour les personnes les plus fragilisées.