Les grands axes du programme national d’actions contre la douleur, qui devait initialement être publié fin 2013, sont désormais connus. La première version concoctée par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) ne faisait en effet pas l’unanimité au sein des sociétés savantes si bien que la DGOS a été contrainte de revoir sa copie. Elle entend privilégier quatre voies : « comment mobiliser les professionnels de premier recours » ; « mieux définir le deuxième recours, avec les structures douleur chronique, en particulier comment elles se positionnent dans le maillage territorial et travaillent avec le premier recours » ; favoriser le maintien à domicile ou en Ehpad des patients concernés ; enfin, « la sécurisation des antalgiques » en s’appuyant notamment sur le récent rapport de Philippe Verger sur la politique du médicament en Ehpad.
Trois types de douleurs (chroniques, aiguës et liées aux soins) de même que les patients très âgés ou très jeunes sont plus particulièrement visés par ce programme.