Ce plan quinquennal, présenté par le Gouvernement le 19 novembre, touchera au total plus d’un million de malades : plus de 850.000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, environ 150.000 de la maladie de Parkinson et 85.000 de sclérose en plaques. Si cette « nouvelle approche » comportera des « actions transversales » aux trois maladies tout en prenant en compte les « spécificités » de chacune, dixit le ministère de la Santé, la Présidente de France Alzheimer, Marie-Odile Desana, insiste sur le fait que « le financement doit être à la hauteur de cet élargissement. Or, on a des inquiétudes puisque nulle part on n’a trouvé référence, dans les projets de loi en train d’être votés, d’un financement lié à ce Plan ».
Ce dernier, censé être complémentaire au projet de loi sur l’autonomie des personnes âgées mais qui met également l’accent sur les jeunes malades, comporte de 96 mesures déclinées autour de quatre axes : « soigner et accompagner tout au long de la vie et sur l’ensemble du territoire » en améliorant le diagnostic puis les parcours de soins pluridisciplinaires ; « favoriser l’adaptation de la société » et « atténuer les conséquences » de la maladie » ; « développer et coordonner la recherche » ; « faire de la gouvernance un véritable outil d’innovation et de démocratie médicale » en instaurant des comités de suivi et d’évaluation.