Après deux jours de débats, les députés ont voté en première lecture à l’Assemblée nationale, le 17 mars, la proposition de loi sur la fin de vie, par 436 voix pour, 34 contre et 83 abstentions. Le texte, porté par les députés Alain Claeys (PS, Vienne) et Jean Leonetti (UMP, Alpes-Maritimes), n’autorise ni euthanasie ni suicide assisté, mais instaure un droit à une sédation « profonde et continue » jusqu’au décès pour les malades en phase terminale. Il rend également contraignantes les « directives anticipées » que chacun peut écrire pour refuser l’acharnement thérapeutique.