Dans un communiqué de presse publié le 7 avril, la Fédération des établissements hospitaliers & d’aide à la personne privés non lucratifs (Fehap) s’inquiète de « l’ostracisme » dont est victime le secteur qu’elle représente. Elle estime en effet que, si elle figure dans les politiques publiques à travers différents rapports, « les actes gouvernementaux ne suivent pas ». Elle s’interroge donc : « serait-ce encore le cas avec le plan de relance des investissements qui sera annoncé Mercredi 8 avril par le Premier Ministre ? ». La Fehap estime pourtant « qu’il y a urgence à intervenir, pour renverser la tendance de la dégradation du taux de vétusté des immobilisations ». Jugeant la « méconnaissance par la haute administration du rôle du privé non lucratif dans les territoires » « consternante », la Fehap demande donc deux choses, concernant la relance des investissements : « L’émergence d’un fonds d’intervention de la Banque Publique d’Investissement (BPI), dédié au privé non lucratif hospitalier, social et médico-social, pour une enveloppe de prêt à taux zéro de 300 millions d’euros » et « l’émergence d’une règle nouvelle d’élaboration des politiques publiques ».