C’est ce mois-ci que les dix-neuf pays européens participant au projet Alcove visant à partager les connaissances sur la démence présenteront leurs conclusions qui sont censées contenir des informations utiles pour tous. Les outils et les critères de référence proposés par Alcove doivent faciliter la mise en œuvre de mesures de santé publique parmi lesquelles la prévention des risques dus aux antipsychotiques. En effet, ce programme conjoint a pour objectif le partage des connaissances sur la démence dans le domaine de la santé publique, de l’organisation de la prise en charge, des soins cliniques et de l’éthique. Il est soutenu par les États membres, les professionnels de la santé et les associations de patients.
Ses quatre axes de travail sont :
– Comment améliorer les données pour une meilleure connaissance de prévalence de la démence ?
– Comment favoriser un diagnostic le plus précoce possible ?
– Comment améliorer les soins aux personnes atteintes de démence, en particulier celles atteintes de troubles du comportement ?
– Comment améliorer leurs droits, notamment la prise en compte de leur volonté ?
Côté français, figurent parmi les intervenants l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la Haute autorité de santé (HAS) ou encore l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.