Comme le révèle le quotidien Le Monde, des chercheurs britanniques de l’université d’Oxford et du Kings College ont annoncé, début juillet, avoir mis au point un test sanguin qui permettrait de dépister précocement les risques de développer la maladie d’Alzheimer avant que les premiers symptômes ne soient établis. Ils affirment avoir identifié dix protéines qui confirmeraient à 87 % les risques que le patient qui souffre de problèmes de mémoire soit atteint dans l’année de la maladie d’Alzheimer.
« La maladie d’Alzheimer affecte le cerveau plusieurs années avant que les patients ne soient diagnostiqués, explique, dans les colonnes du quotidien, Simon Lovestone, Professeur à l’Université d’Oxford. Si nous pouvons traiter la maladie à ce stade, il s’agit d’une véritable stratégie de prévention. La prochaine étape consiste à valider nos résultats (…) et à créer un test qui pourra être utilisé par les médecins. » Dans cette optique, des essais vont être effectués auprès d’une cohorte de plusieurs milliers de personnes.
Selon une enquête diligentée en France en 2013, neuf personnes sur dix seraient enclines à se soumettre à un test prédictif.