Le 14 septembre 2022, le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes Handicapées Jean-Christophe Combe a prononcé le discours de clôture des Assises nationales des EHPAD. Il y a présenté ses projets à long et court termes pour le « bien vieillir ».
La priorité du ministre est « d’anticiper [la] transition démographique et d’en voir autant les défis que les opportunités ». Afin de permettre aux personnes âgées de « bien vieillir », il propose :
- d’« investir dans la prévention », notamment en soutenant l’adaptation des logements et des transports ;
- de « renforcer le lien social et la citoyenneté », par exemple en créant « un service public territorial de l’autonomie pour améliorer l’accès aux droits et simplifier le parcours des personnes et des aidants » ;
- d’« attirer et fidéliser dans les métiers du bien vieillir ».
Ainsi, le ministre a annoncé le lancement d’une « Fabrique du bien vieillir » qui doit aboutir, dans les six mois, à « une feuille de route pour le bien vieillir en France ».
Au sujet des EHPAD, Jean-Christophe Combe rappelle son objectif d’en « poursuivre la transformation dans le cadre de la priorité [donnée] au domicile ». Ces établissements « offriront un appui au domicile en proposant des consultations », par exemple. L’idée est « de sortir du système trop binaire “Domicile/EHPAD”, pour proposer un parcours résidentiel qui corresponde au projet de vie de la personne ».
À plus court terme, le ministre promet :
- « des mesures pour tenir compte des impacts de l’inflation dès l’année 2022 » ;
- un appui pour « préparer des plans de sobriété énergétique » dans les EHPAD ;
- la mise en œuvre de « l’engagement du Président de la République de créer 50 000 postes d’infirmiers ou d’aide soignants » ;
- le dégel du taux d’évolution du tarif global « dès le 1er janvier 2023 » ;
- le renforcement des moyens d’inspection et de contrôle « pour garantir la sécurité dans les EHPAD et dans tous les établissements médico-sociaux ».
Il a aussi annoncé prendre « des initiatives très prochainement, pour renforcer la lutte contre la maltraitance, en établissements comme à domicile », tout en saluant « le travail remarquable de l’immense majorité des professionnels ».
Pour conclure, il a encouragé son auditoire à participer au débat dans le cadre de la « convention citoyenne sur la fin de vie » qui sera lancée au mois d’octobre.