Des sujets d’inquiétude pour les petites entreprises
Alors que la loi sur la formation professionnelle vient d’être adoptée et que les partenaires sociaux ainsi que l’opposition l’accusent d’être un « fourre-tout complexe » et un « TGV », car examinée en procédure accélérée, les professionnels du secteur donnent leur avis et précisent quels sont les points qui retiennent leur attention.
L’Anesm (Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médicaux-sociaux) a inscrit à son programme de travail 2014/2015, une recommandation de bonnes pratiques professionnelles relative à l’adaptation de l’intervention auprès des personnes handicapées vieillissantes. Les thématiques développées dans la recommandation seront les suivantes : l’anticipation et le repérage des effets
La ministre en charge des Personnes âgées et de l’Autonomie s’est dit satisfaite de l’avis adopté, le 26 mars, par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) sur le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement. « Dans son avis, le Cese « se réjouit » de l’engagement du projet de loi à changer le regard
Les grands axes du programme national d’actions contre la douleur, qui devait initialement être publié fin 2013, sont désormais connus. La première version concoctée par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) ne faisait en effet pas l’unanimité au sein des sociétés savantes si bien que la DGOS a été contrainte de revoir sa
Marisol Touraine a salué dans un communiqué de presse la publication au Journal officiel le 20 mars de deux décrets d’application de la loi du 20 janvier 2014 garantissant l’avenir et la justice du système de retraites : « Ces textes concrétisent deux avancées sociales majeures de la réforme des retraites : d’une part, le nombre d’heures nécessaires
Chasse aux emballages, compost, poulailler : dans le Tarn, quatre Ehpad, épaulés par le Conseil général, ont engagé un combat contre les déchets.
Depuis le Grenelle de l’environnement, les Départements sont sommés de mettre en œuvre des plans départementaux de prévention des déchets, surtout dans les établissements dont ils sont responsables. La plupart des départements pensent spontanément aux collèges. Or, sous la houlette de Daniel Vialelle, vice-Président du Conseil général en charge de l’Environnement, le Tarn a innové : doté de 63 Ehpad, le département avait tout intérêt à leur tendre la main. « En janvier 2012, nous avons entièrement financé une phase de caractérisation des déchets dans trois Ehpad. A partir de ce diagnostic, chaque établissement a déterminé son propre plan d’action et dispose de deux années pour le mettre en œuvre avant évaluation. Ensuite, nous diffuserons les bonnes pratiques », détaille le Conseiller général.
Le meilleur déchet est… celui que l’on ne produit pas. Exemple avec la démarche initiée par l’Ehpad Les Jardins de Castel à Chateaugiron (35).
« Nous faisions déjà du tri mais j’avais le sentiment que la démarche n’était pas appliquée à son maximum pour les activités de soin. Dorénavant, il existe plusieurs bacs de tri dans les bureaux et dans les services », explique Michel Barbe, directeur des Jardins de Castel à Chateaugiron. L’établissement a inclus les démarches de tri au cœur du projet d’établissement tout en se dotant d’une charte du professionnel écoresponsable. Cette dernière rappelle les bonnes pratiques pour éviter le gaspillage d’eau et d’électricité, privilégier les modes de transport doux ou encore, effectuer des soins en pensant au respect de l’environnement.
Pour éviter de produire des déchets, la charte contient notamment les conseils suivants : « J’évite d’utiliser de la vaisselle jetable. Je bois de l’eau du robinet ou de la fontaine plutôt que de l’eau en bouteille. J’imprime ce qui est indispensable et pas plus. Je me sers du verso de mes anciens documents comme brouillons…. ».
En 2011, la directrice de l’Ehpad Saint-Camille (70 lits) à Verquin (62) a failli s’étrangler : pour l’enlèvement des ordures de l’établissement, la communauté de communes de Béthune lui réclamait 27 000 euros ! Deux ans plus tard, la démarche mise en place par Véronique Yvart a réduit la note par cinq.
Réduire et trier ses déchets pour les recycler peut être rentable pour un Ehpad. Cela requiert toutefois un minimum de formation, d’organisation et de planification. Cela suppose aussi, de manière générale, une bonne connaissance de ses déchets et une détermination affichée du directeur de l’établissement à s’engager dans une politique de bonne gestion des ordures. De fait, une telle démarche ne s’improvise pas et implique un investissement en terme de temps pour trouver les solutions et les soutiens extérieurs adéquats, si possible locaux.
Mettre en place une politique optimale de gestion des déchets au sein d’un Ehpad, c’est respecter la réglementation en matière de déchets, s’engager dans une démarche écologique et citoyenne mais aussi éviter la contamination des patients, du personnel, de l’environnement… C’est aussi maîtriser les coûts liés au gaspillage et à l’élimination des déchets.