Dominique Libault – Président du comité de pilotage national en charge des travaux sur le parcours de soins des Personnes en risque de perte d’autonomie (Paerpa), Dominique Libault, Directeur de l’École nationale supérieure de Sécurité sociale (EN3S), estime que la filière est un élément du parcours de soins, lequel est plus ambitieux.
Amorcées dès les années 2000 dans les hôpitaux, élargies au domaine médico-social en 2007, les filières gérontologiques permettent aujourd’hui d’améliorer la coordination des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social autour des personnes âgées afin d’éviter les ruptures dans leur prise en charge et les pertes d’autonomie. Si l’efficience de l’outil est avérée en théorie, la situation est plus nuancée en pratique. – Dossier réalisé par Julie Martinetti
Amorcées dès les années 2000 dans les hôpitaux, élargies au domaine médico-social en 2007, les filières gérontologiques permettent aujourd’hui d’améliorer la coordination des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social autour des personnes âgées afin d’éviter les ruptures dans leur prise en charge et les pertes d’autonomie. Si l’efficience de l’outil est avérée en théorie, la
Patrick Kanner : « Les départements sont armés pour être les interlocuteurs privilégiés des gestionnaires. »
Le Président du Conseil général du Nord, qui a représenté l’Assemblée des départements de France (ADF) lors de la clôture de la concertation sur le projet de loi d’adaptation au vieillissement au Conseil économique, social et environnemental (Cese), explique en quoi les départements sont les chevilles ouvrières du dispositif.
Alzheimer, bientraitance et démarche qualité : tels sont, aujourd’hui, les thèmes de formation plébiscités par les professionnels en Ehpad. Des choix guidés par l’évolution des résidents de plus en plus âgés et dépendants.
Selon l’article L 6331-1 du Code du travail, les entreprises contribuent au financement des dispositifs de formation de leurs personnels. Ce sont les Organismes paritaires collecteurs agréés (Opca), sous tutelle des pouvoirs publics, qui gèrent et mutualisent les contributions financières des entreprises en fonction du secteur donné, à savoir, public, privé non lucratif et privé lucratif. Si la loi réformant la formation continue modifie les modalités de financement en les simplifiant, l’existence des trois circuits de financement des formations du personnel selon les secteurs ne change pas.
Le Développement professionnel continu (DPC) est une obligation qui s’impose à l’ensemble des professionnels médicaux et paramédicaux des Ehpad, qu’ils soient libéraux ou salariés. Mais en fonction de leur statut, l’organisation et le financement de cette obligation diffèrent.
Alors que la loi sur la formation professionnelle vient d’être adoptée et que les partenaires sociaux ainsi que l’opposition l’accusent d’être un « fourre-tout complexe » et un « TGV », car examinée en procédure accélérée, les professionnels du secteur donnent leur avis et précisent quels sont les points qui retiennent leur attention.
Des sujets d’inquiétude pour les petites entreprises
Alors que la loi sur la formation professionnelle vient d’être adoptée et que les partenaires sociaux ainsi que l’opposition l’accusent d’être un « fourre-tout complexe » et un « TGV », car examinée en procédure accélérée, les professionnels du secteur donnent leur avis et précisent quels sont les points qui retiennent leur attention.
Chasse aux emballages, compost, poulailler : dans le Tarn, quatre Ehpad, épaulés par le Conseil général, ont engagé un combat contre les déchets.
Depuis le Grenelle de l’environnement, les Départements sont sommés de mettre en œuvre des plans départementaux de prévention des déchets, surtout dans les établissements dont ils sont responsables. La plupart des départements pensent spontanément aux collèges. Or, sous la houlette de Daniel Vialelle, vice-Président du Conseil général en charge de l’Environnement, le Tarn a innové : doté de 63 Ehpad, le département avait tout intérêt à leur tendre la main. « En janvier 2012, nous avons entièrement financé une phase de caractérisation des déchets dans trois Ehpad. A partir de ce diagnostic, chaque établissement a déterminé son propre plan d’action et dispose de deux années pour le mettre en œuvre avant évaluation. Ensuite, nous diffuserons les bonnes pratiques », détaille le Conseiller général.