Alors que le gouvernement envisagerait d’étendre le champ de la taxation de la Contribution solidarité autonomie (CSA) aux professions libérales, l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) « réaffirme sa totale opposition à l’émergence d’une taxation supplémentaire », a-t-elle souligné dans un communiqué à travers la voix de son président, Michel Chassang. Celui-ci rappelle que « les professions libérales, en tant qu’employeurs, sont déjà assujetties à la CSA à travers les 1,2 millions de payes qu’elles versent à leurs salariés ». En outre, « imposer une taxation supplémentaire aux professions libérales qui viennent déjà de se voir imposer plus d’1 milliard d’euros de prélèvements supplémentaires avec la loi de finances 2013, ne serait pas supportable et reviendrait à fragiliser des entreprises déjà lourdement impactées par les effets de la crise économique », détaille-t-il. Pour mémoire, la CSA, ainsi que la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA), créée dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013, ont vocation à assurer un financement pérenne pour la prise en charge de la dépendance.
L’UNAPL soutient par ailleurs qu’il est « particulièrement inapproprié » de vouloir aborder la dépendance uniquement par la question des taxes, « alors qu’il est urgent de construire une véritable réforme pour déboucher sur un plan global incluant un volet consacré à la prévention ». Elle entend ainsi participer activement au débat sur la dépendance et formuler, à cette occasion, un certain nombre de propositions.