La Cnav et France Bénévolat s’unissent
pour lutter contre l’isolement des retraités
Convaincues que le bénévolat profite autant aux personnes en difficulté qu’aux bénévoles eux-mêmes, la Cnav et l’association France Bénévolat ont signé, le 21 février, une convention de partenariat destinée à promouvoir le bénévolat des seniors.
L’objectif est d’agir en faveur du maintien du lien social des retraités. Accompagnement de personnes handicapées ou malades, lecture auprès d’enfants hospitalisés ou de personnes aveugles, animation d’ateliers de prévention (sur la sécurité routière, par exemple)… : la palette d’activités envisagées pour les seniors est large. Dans le cadre de ce partenariat, une plaquette d’information présentant le tissu associatif français et le bénévolat en général sera diffusée aux futurs retraités des trois cents agences de l’Assurance retraite. Parallèlement, le recensement des bonnes pratiques des associations et des Caisses de retraite en matière de prévention de l’isolement des seniors permettra de réaliser un diagnostic en la matière. Celui-ci servira de base de travail pour expérimenter un ou plusieurs projets régionaux mettant en avant la solidarité entre les générations.
La Fehap consacre sa troisième Université au bénévolat
La Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (Fehap) a mis le bénévolat à l’honneur, le 21 mars dernier, en consacrant une journée de travail et d’échange à ce thème. À l’occasion de la troisième Université de printemps des administrateurs,
elle a ainsi présenté les résultats de son enquête menée auprès de ses adhérents et relative au sens du bénévolat dans les organisations privées non lucratives. La secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Marie-Anne Montchamp, qui a organisé en février les Rendez-vous de la solidarité sur le thème du bénévolat, était présente lors de cette journée. Etaient également conviés Jean Bastide, président de France Bénévolat, et François Soulage, président du Secours Catholique.
Forfaits et franchises médicales : les assurés risquent d’avoir à payer 300 millions d’euros de rappel
La Sécurité sociale s’apprête à récupérer 314 millions d’euros auprès des assurés sociaux, révèle Le Canard enchaîné dans son édition du 14 mars. Ces oublis de l’Assurance maladie, cumulés au fil des ans, concernent le prélèvement des franchises et d’autres forfaits sur les remboursements, en l’occurrence, l’euro de franchise dû pour chaque consultation chez le médecin, les deux euros prélevés pour les transports sanitaires ou encore les cinquante centimes d’euro sur chaque boîte de médicaments. Période électorale oblige, « le dossier dort sur le bureau de Xavier Bertrand (le ministre de la Santé, N. D. L. R.) qui joue la montre et freine des quatre fers pour retarder sa mise en oeuvre », affirme Le Canard enchaîné. En réponse à l’hebdomadaire, Frédéric Van Roekeghem, directeur général de la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnamts), a confirmé le montant de la somme à recouvrer. Selon lui, 110 millions d’euros ont déjà été provisionnés et le reste sera récupéré progressivement dans le courant de l’année en tenant compte de la situation sociale des assurés et avec des possibilités de recours amiable.
Cinq cents concerts pour la recherche en ophtalmologie
L’association de patients Retina France a organisé, pour la 17e année consécutive, l’opération Mille chœurs pour un regard, les 23, 24 et 25 mars derniers. Près de 2 000 chorales ont ainsi chanté bénévolement à l’occasion de 524 concerts donnés dans toute la France afin de réunir des fonds au profit de la recherche médicale en ophtalmologie. L’an dernier, l’opération avait rapporté 400 000 euros.
L’Arepa a reçu Valérie Pécresse
Sabine Fourcade, Directrice générale de la Cohésion sociale (DGSC), s’est rendue le 9 mars à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) dans deux établissements de l’Association de résidences pour personnes âgées (Arepa). « Cette visite marque l’intérêt de la DGCS en faveur de l’accueil et de l’accompagnement des personnes âgées », souligne l’Association. Elle fait suite à la venue de Valérie Pécresse, ministre du Budget, à la résidence Juliette-Victor de Jouy-en-Josas (Yvelines), au cours de laquelle la ministre avait annoncé que la réflexion sur la réforme de la dépendance serait prochainement reprise.
« Grand succès » des premières Assises de l’évaluateur externe
Soixante évaluateurs en établissements accueillant des personnes âgées ou handicapées ont assisté aux premières Assises de l’évaluateur externe organisées le 6 mars par le cabinet de conseil Mercuri Urval. « Ces premières Assises ont rencontré un grand succès, estime Pierre-Jean Harlaux, directeur du département Amélioration continue des établissements sociaux et médico-sociaux. Les évaluateurs externes ont beaucoup apprécié de pouvoir échanger sur leurs difficultés concrètes et définir ensemble des solutions pratiques. »
QUALIPASS, nouvelle version du référentiel de certification de services pour EhpadLa troisième version du référentiel de certification de services pour Ehpad de la Fédération nationale avenir et qualité de vie des personnes âgées (Fnaqpa) et du Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées (Synerpa) a été présentée le 23 février à Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale. Cette nouvelle édition, baptisée QUALIPASS, est une réactualisation globale du référentiel. Elle comporte également un chapitre spécifique dédié à l’accompagnement des personnes en unités de vie spécifiques aux maladies d’Alzheimer et apparentées. Elle intègre en outre les premières recommandations de bonnes pratiques professionnelles de l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité (Anesm). Cette certification existe depuis une dizaine d’années et avait été mise en place dans le cadre d’une démarche qualité des établissements. Les établissements qui souhaitent se soumettre à cette certification doivent le faire tous les trois ans, pour un coût compris entre 5 et 10 000 euros, sachant que cette démarche repose uniquement sur le volontariat. |
Moins de trois ans pour l’évaluation externe en Ehpad
Il reste moins de trois ans aux Ehpad pour procéder à leur évaluation externe. La date butoir est fixée au 1er janvier 2015. A défaut, ils se verront refuser le renouvellement de leur autorisation d’exercice. La loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale fait en effet obligation aux établissements et services sociaux et médico-sociaux de compléter leur évaluation interne par un évaluation externe. Le contenu du cahier des charges en ce qui concerne l’appréciation des activités et la qualité des prestations des établissements est quant à lui précisé par le décret du 15 mai 2007. Cette évaluation doit être réalisée par des organismes habilités par l’Agence nationale d’évaluation et de la qualité des établissements sociaux et médico-sociaux (Anesm). À l’heure actuelle, 898 structures ont reçu l’agrément de l’Anesm.