Le label « Droits des usagers
de la santé » reconduit
Le bilan de la première édition de ce label ayant été jugé « très positif » par le ministère de la Santé, ce dernier a décidé de renouveler l’expérience.
Comme en 2011, l’attribution de ce label est confiée aux Agences régionales de santé. Cinq thématiques ont été privilégiées. Parmi elles, « faire converger les droits des usagers des structures sanitaires, sociales et médico-sociales notamment au travers de la participation des usagers (CRUQPC, CVS) et par des outils adaptés pour l’activité libérale ou pour les soins à domicile ; renforcer la mesure de l’effectivité des droits des usagers par la mise en place d’indicateurs qualité et d’outils favorisant le traitement et l’analyse systématique des réclamations et des plaintes » ou encore, « accompagner les évolutions du système de santé dans le respect des droits des usagers, notamment le déploiement de la télémédecine et les nouvelles formes d’exercice professionnel regroupé. » Sont donc concernés les établissements médico-sociaux ainsi que les associations et les fondations exerçant leurs activités dans le domaine de la santé et médico-social comme les associations d’usagers et les organisations professionnelles.
Alzheimer : numéro de téléphone expérimental dans le 92
Dans le cadre du plan national Alzheimer, le Conseil général des Hauts-de-Seine a été choisi pour expérimenter pendant six mois une plate-forme téléphonique qui vise à être étendue par la suite à tout le territoire. Dans ce département, 20 000 personnes sont en effet atteintes de la maladie et l’on constate une progression de 4 000 nouveaux cas chaque année. Depuis le 3 avril dernier, le Conseil général a mis en place, avec le soutien de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), un numéro d’appel unique (01 41 20 29 29) baptisé « Info Alzheimer Hauts-de-Seine » et destiné aux personnes malades résidant dans le département, à leurs proches et aux professionnels qui les accompagnent. Cette plate-forme téléphonique a pour mission de les orienter vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sept, vers les ressources départementales correspondant à leurs demandes (professionnels, institutions, associations en lien avec la maladie d’Alzheimer), notamment pour favoriser l’accès aux services et aux prestations. L’évaluation de ce dispositif aura lieu tout au long de l’expérimentation et permettra de quantifier l’intérêt et la valeur de ce service censé faire des émules.
L’UE lance un appel à projets pro-environnement
280 millions d’euros. C’est le budget que l’Union européenne (UE) consacrera en 2012 au financement de projets écologiques via son programme LIFE Environnement. Ceux-ci peuvent concerner la protection de la biodiversité mais aussi les solutions innovantes permettant de réduire la production de déchets ou de faciliter leur recyclage. Un appel à candidatures auprès des entreprises, institutions et autres structures des vingt-sept États membres a ainsi été publié au Journal officiel de l’UE le 13 mars. Le délai court jusqu’au 26 septembre. Les Ehpad, publics comme privés, peuvent proposer leurs propres projets pour espérer obtenir une aide financière européenne, ceux-ci n’ayant pas nécessairement besoin d’avoir une dimension transfrontalière. Pour plus d’informations, il convient de consulter le site Internet (en anglais) du programme LIFE Environnement (http://ec.europa.eu/environment/ life/index.htm) ou de contacter le bureau des Affaires européennes au ministère français de l’Écologie et du Développement durable.
Les initiatives liées à l’Année européenne du vieillissement
Une matinée d’information et d’échanges sur le thème du vieillissement actif dans le secteur de l’économie sociale et solidaire a été organisée, à Paris, le 9 mai, par l’association Avise. Par ailleurs, une série d’activités autour du « vivre ensemble à tous les âges » aura lieu du 9 au 20 mai à Dijon. L’agenda des événements consacrés à l’Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle se remplit peu à peu. Lancée officiellement le 28 février en France, cette Année européenne 2012 invite tous les acteurs locaux, nationaux et européens à proposer des projets permettant aux seniors de continuer de travailler, de rester plus longtemps en bonne santé et de conserver un rôle actif dans la société. Pour consulter la programmation des événements à venir et les initiatives en cours, il est possible de consulter le site Internet du ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale (http://www.solidarite.gouv.fr/vieillissement-actif,2230/).
Les ados comptent sur leurs aînés pour leur servir de modèles
« 85 % des jeunes estiment qu’ils ont besoin de leurs aînés pour devenir adultes », révèle une enquête Ipsos Santé / Fondation Pfizer réalisée, entre le 12 et le 19 janvier, auprès de 807 adolescents de 15 à 18 ans et de 822 adultes de 25 ans et plus. Une opinion que peu d’adultes partagent : 73 % sont en effet persuadés que les adolescents peuvent se passer d’eux. Confiance en soi, autonomie, honnêteté ou encore respect, telles sont les notions et valeurs que les jeunes souhaitent se voir transmettre par leurs parents mais aussi leurs grands-parents. Les amis, eux, ne sont sollicités que par 58 % des adolescents contrairement à ce que pensent les adultes (76 %). « Cet écart flagrant de perception illustre les malentendus et incompréhensions entre les générations », analyse les auteurs de l’étude. Les résultats de cette enquête ont été rendus publics à l’occasion du 8e Forum Adolescences organisé par la Fondation Pfizer, le 4 avril à Paris.
9 % des Français souhaitent « intégrer un établissement spécialisé » en cas de dépendance liée à l’âge
Selon un récent sondage Opinion Way pour l’Observatoire de l’intérêt général (dont l’objectif principal est de nourrir le débat sur les enjeux tels que le handicap, la dépendance ou la recherche)*, 90 % des Français déclarent préférer rester à domicile plutôt que d’aller en maison de retraite. Ils préfèrent ainsi adapter leur logement en cas de problème de dépendance liée à l’âge. Un sondage qui confirme ce que l’on savait déjà et qui est conforté par la réalité des comportements puisqu’à ce jour, 85 % des plus de 90 ans vivent chez eux. Outre la logique selon laquelle on est toujours mieux chez soi, les a priori sur la vie en maison de retraite ainsi que la mauvaise image de cette dernière persistent. Et ce, malgré la multiplication des journées portes ouvertes au sein des établissements censées changer le regard des personnes âgées et de leurs proches sur les Ehpad. Autre facteur non négligeable qui explique cette réticence vis-à-vis des maisons de retraite : le coût des séjours en établissement, sachant que la crise économique pèse sur le budget des Français. Ainsi, parmi les 9 % des personnes interrogées qui préféreraient « intégrer un établissement spécialisé », 69 % précisent qu’elles n’auraient pas les moyens de se payer un tel hébergement spécialisé, contre 29 % qui pensent qu’elles pourraient et 2 % qui ne répondent pas. A contrario, parmi ceux qui préféreraient rester chez eux, 49 % pensent pouvoir financer l’adaptation de leur logement avec « des aides publiques », 45 % grâce à leurs « propres ressources » et 6 % via « une aide financière des proches ». De surcroît, le report de la réforme de la dépendance n’arrange rien. « Je suis toujours déterminé à mettre en œuvre cette réforme mais je vous le dis franchement, je me dois aussi de tenir compte également de contraintes financières extrêmement difficiles », s’était justifié Nicolas Sarkozy, le 1er février dernier.
* Sondage réalisé par Internet les 22 et 23 mars auprès d’un échantillon de 1 006 personnes de 18 ans et plus représentatives de la population.
« Si vieillir m’était conté », un webdocumentaire sur le grand âge
Quelle image la société renvoie-t-elle du grand âge ? Comment se voit-on vieillir ? À l’occasion de la journée mondiale de la Santé, organisée le 7 avril et consacrée, cette année, à la vieillesse, le réalisateur Samuel Bollendorff a recueilli six témoignages de personnes confrontées au grand âge, personnellement ou professionnellement. Médecins, chercheurs ou personnes âgées, ils livrent leur vision de la vieillesse. Le webdocumentaire, soutenu par la Fondation Caisses d’Épargne pour la Solidarité et Lefigaro.fr, est accessible gratuitement sur le site internet du quotidien.
Plus de 15 millions de retraités fin 2010
La France comptait 15,1 millions de retraités au 31 décembre 2010, révèle une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée le 13 mars. Leur nombre a augmenté de 340 000 en 2009 et en 2010, contre 380 000 en 2006, 2007 et 2008. Ce ralentissement s’explique, d’après les auteurs de l’étude, par la restriction, à compter du 1er janvier 2009, des conditions d’accès au dispositif de retraite anticipée pour carrière longue. La Drees souligne par ailleurs la très faible augmentation du montant des pensions de retraite puisqu’en 2010, le montant moyen des pensions s’élevait à 1 216 euros mensuels, tous régimes confondus. Soit une hausse de 0,2 % si l’on tient compte de l’inflation.
Création d’un Comité national de pilotage
pour améliorer la prise en charge des personnes âgées
« Alors que 30 % de la richesse nationale sont consacrés aux politiques de protection sociale, garantir une prise en charge de qualité de nos aînés ainsi que la bonne utilisation des deniers publics est une obligation ». C’est ce qu’a déclaré le ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale le 4 avril, jour de l’installation officielle du Comité national de pilotage sur les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d’autonomie (voir page 18). Ce Comité a été inauguré par la ministre Roselyne Bachelot. « Il est en effet reconnu que l’insuffisance de coordination entre les différentes prises en charge sanitaires, sociales et médico-sociales, ainsi que le recours abusif à l’hospitalisation, sont les causes de rupture dans le parcours de santé des personnes âgées, justifie le ministère. Cela peut être préjudiciable pour la qualité de la prise en charge des personnes âgées et représente un surcoût annuel que le HCAAM évalue à 2 milliards d’euros par an ». Ce Comité de pilotage sur les parcours de santé a donc pour mission d’assurer la mise en œuvre des recommandations formulées par le Haut conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie (HCAAM), lui-même chargé de proposer des projets-pilotes permettant d’améliorer la prise en charge des seniors. Placé sous la présidence du conseiller d’État Dominique Libault, le Comité est composé de représentants des administrations, des opérateurs et des inspections de l’État en charge de ces sujets, des Agences régionales de santé (ARS), de l’Assemblée des départements de France (ADF) ainsi que de tous les professionnels de santé et des fédérations représentatives des secteurs sanitaire, médico-social et social. Mis en place pour les cinq ans à venir, il devrait lancer les premiers projets-pilotes dès cette année.
L’ostéoporose mal connue
Malgré sa gravité, puisqu’elle se caractérise par une fragilisation osseuse, l’ostéoporose n’est pas perçue comme une maladie par les femmes. C’est le constat d’une enquête réalisée par les laboratoires Amgen et GlaxoSmithKline en partenariat avec le groupe de communication Global Média Santé. Cette étude a été conduite via 44 blogs et 208 forums sur Internet, du 28 juin au 7 octobre 2011. Elle a permis de collecter 259 verbatim relatifs à l’ostéoporose pour identifier les interrogations et les attentes des femmes. Principal enseignement : les questions relatives aux effets et à l’observance des traitements sont leurs principales préoccupations, les conséquences de la maladie n’étant pas ou peu abordées. Ainsi, au cours des quatre mois d’enquête, un verbatim sur deux avait trait aux traitements et à leurs effets secondaires. Plusieurs patientes ont en outre confié avoir arrêté leur traitement sans consultation médicale préalable. À cela s’ajoute une tendance à se tourner vers des réponses plus naturelles comme une meilleure hygiène de vie. Ces résultats confirment l’inobservance élevée en matière d’ostéoporose puisque l’on estime actuellement que 50 % des femmes arrêtent leur traitement avant la fin de la première année et que moins de 40 % des femmes ménopausées victimes de fractures sont correctement traitées. Et ce, sachant que dans le monde, à 65 ans, 1 femme sur 4 présenterait une ostéoporose post-ménopausique.
Du mieux sur le front de la grippe
Selon les données du réseau des Groupes régionaux d’observation de la grippe (Grog), au 1er avril, l’activité des infections respiratoires aiguës d’allure grippale poursuivait sa décrue en France métropolitaine. Seule la Bretagne restait au-dessus du seuil épidémique défini par le réseau. De manière générale, on observe cette année une forte dominance des virus A (H3N2) et quelques cas de grippe B. Par ailleurs, près de la moitié des infections respiratoires aiguës diagnostiquées en médecine de premier recours étaient dues à des virus autres que celui de la grippe (rhinovirus, métapneumovirus et virus respiratoire syncytial). Toujours est-il que depuis le début de l’année, plus de 6 millions de personnes ont déjà consulté pour une grippe.
Le télédiagnostic s’installe en Ehpad
L’Ehpad du centre hospitalier Antoine-Moreau, à Montoire-sur-le-Loir (Loir-et-Cher), a été inauguré le 19 mars. Le nouveau bâtiment, qui compte 158 lits et une salle dédiée aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, dispose également d’un système de télé-échographie à distance entre l’établissement et le CHRU de Tours situé à 40 kilomètres. Cette innovation va permettre d’éviter le transport souvent déstabilisant vers un hôpital des personnes âgées qui auraient besoin d’un examen échographique en urgence. Ce type d’équipement est par ailleurs en cours d’installation en Guyane entre divers Ehpad et le CH de Cayenne.
Le CII appelle les gouvernements à œuvrer
pour le vieillissement en bonne santé
À l’occasion de l’édition 2012 de la Journée mondiale de la Santé, organisée le 7 avril autour du thème du vieillissement et de la santé, le Conseil international des infirmières (CII) a appelé les gouvernements à œuvrer en faveur du vieillissement en bonne santé et de la prévention des maladies chroniques. Si « le vieillissement de la population est un succès en termes de santé et de développement », il « a pour corollaire d’importantes complications de santé » qui nécessitent « une gamme élargie de services, notamment en promotion de la santé, en prévention des maladies, en rétablissement, en soins tant aigus que chroniques et en soins palliatifs », rappelle le CII dans un communiqué. « Plus que jamais, il convient de promouvoir la santé, de prévenir les maladies, de créer des environnements propices à l’action des personnels de santé, de renforcer la santé communautaire, d’adopter de bonnes politiques publiques, d’organiser la détection précoce et le dépistage des maladies et de mettre en place des programmes de soutien et de soins adaptés à des sociétés vieillissantes », demande-t-il, tout en soulignant le « rôle-clé » joué par les infirmiers dans l’effectivité et la coordination de ces services de santé publique. Et de préciser que le vieillissement affecte également la profession infirmière qui, dans de nombreux pays industrialisés, sera confrontée à des départs massifs de praticiens ayant atteint l’âge de la retraite ces quinze prochaines années. Et ce, qu’il s’agisse d’infirmiers libéraux, hospitaliers ou enseignants alors même que la demande en soins de santé et en soins infirmiers risque de s’accentuer. « Le défi, pour tous les systèmes de santé, consistera à trouver les moyens de convaincre les infirmières plus âgées de rester employées » et, pour les infirmiers eux-mêmes, de se « préparer à l’avenir en comprenant les conséquences du vieillissement sur les systèmes de soins de santé », conclut le CII.
Journées portes ouvertes
pour image de marque à construire
Stands informatifs, expositions-ventes, ateliers animés… : de nombreux Ehpad misent sur leurs journées portes ouvertes pour améliorer leur image auprès des personnes âgées dépendantes et de leurs proches. Près de 3 000 curieux se sont ainsi donné rendez-vous les 3 et 4 février pour découvrir la nouvelle résidence Yves Cougnaud dans la commune de Poiré-sur-Vie (Vendée). Et le 5 mai, c’était au tour de la résidence Retraite du Parc, située à Châtillon (Hauts-de-Seine), d’inviter le public à visiter ses locaux, pique-niquer puis profiter d’une exposition de photos et d’une animation autour des animaux de la ferme. Des journées d’accueil souvent couronnées de succès pour les établissements. « Samedi après-midi, il était très difficile, voire carrément impossible, de trouver une place sur le parking de la résidence L’Arousiney », écrit ainsi un journaliste de Sud-Ouest dans un article paru le 13 mars sur le site internet du quotidien. L’Ehpad de Gujan-Mestras (Gironde) avait en effet ouvert ses portes au public pour des visites de découverte et « le succès a été au rendez-vous et a peut-être même dépassé tous les espoirs des organisateurs », assure le journal.Ces journées peuvent aussi être l’occasion de présenter des initiatives et de lancer des appels aux dons. Les Ehpa et Ehpad des régions Aquitaine, Bourgogne, Centre et Lorraine, partenaires de l’association Jardins et Santé, accueilleront ainsi, le 23 septembre, les visiteurs pour leur montrer l’intérêt de l’existence d’un jardin (à vocation thérapeutique ou non) dans les établissements et leur proposer de faire un don pour en créer partout où ils sont nécessaires.
Une tablette numérique pour rapprocher les seniors de leur famille
La société nantaise Tikeasy a présenté sa nouvelle tablette numérique Tooti Family lors du salon des Seniors, organisé à Paris du 29 au 31 mars 2012. Spécialement étudiée pour les seniors avec son interface et ses fonctionnalités simplifiées, elle fonctionne avec le système Android et dispose d’une webcam. Elle permet de regarder des photos, d’accéder à Internet, de consulter la météo ou le programme télé, de jouer à des jeux… mais aussi de partager des emails ou des photos avec sa famille ou encore de laisser ses proches prendre la tablette en main à distance.
Une UHR labellisée pour la résidence de Vinci (Haute-Garonne)
La résidence de Vinci, située à Blagnac (Haute-Garonne) et accueillant 80 résidents, a obtenu une labellisation pour son Unité d’hébergement renforcée (UHR) de quatorze places. Cette UHR est consacrée à l’accueil des personnes présentant des troubles du comportement sévères (hallucinations, agitation, agressivité…). Cette démarche de labellisation, délivrée par arrêté conjoint de l’Agence régionale de santé (ARS) et du Conseil général, intervient dans le cadre de la mobilisation de la ville de Blagnac pour la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, dans la continuité du plan gouvernemental Alzheimer 2008-2012. Elle a permis de renforcer le nombre de personnels soignants présents au sein de l’Unité. Ainsi, chaque jour, deux soignantes, une assistante de soins en gérontologie et une aide-hôtelière y interviennent. La nuit, la permanence est effectuée par une soignante secondée par l’équipe de l’Ehpad. Quant au médecin coordonnateur, il intervient désormais quatre jours par semaine au lieu de deux.
Une agence de voyage dédiée aux malades et à leurs proches
Lancée le 20 mars, Voyage Médical Santé est une agence de voyage proposant des solutions personnalisées d’accompagnement médical pour les malades souhaitant partir en vacances, voire des solutions de prise en charge de ces malades afin de permettre aux aidants de prendre quelques jours de repos. Des soignants ou accompagnants de santé sont ainsi chargés de prendre soin des personnes dépendantes ou des personnes souffrant de problèmes chroniques de santé pendant leur propre séjour ou celui de leur aidant habituel.
Les Ehpad de Nantes ouvrent
leur restaurant aux seniors
La municipalité de Nantes a lancé, en mars dernier, le service O’Menu. Ce dispositif s’inscrit dans la politique de lutte contre l’isolement des personnes âgées menée par la Ville, sachant que 14 % des Nantais de plus de 70 ans vivant à leur domicile n’ont pas ou très peu de contacts en dehors des intervenants professionnels. Il permet ainsi aux personnes âgées de déjeuner à des prix attractifs dans les Ehpad de leur quartier. Cette initiative, qui existait déjà dans certaines maisons de retraite de la ville, sera étendue grâce, notamment, à une participation financière de la Mairie auprès des établissements non municipaux.