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activité physique senior

2012, Année européenne du vieillissement actif

L’Union européenne a proclamé 2012 Année du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle. Cette initiative vise à encourager le vieillissement en bonne santé mais aussi à améliorer les possibilités d’emploi et les conditions de travail des personnes âgées afin de les aider à jouer un rôle actif dans la société.

Un enjeu clé puisque Eurostat, l’office européen en charge de la statistique, prévoit que la population de plus de 60 ans poursuive sa progression à un rythme d’environ deux millions de personnes supplémentaires par an. Pendant les douze mois à venir, l’UE a donc programmé une série de conférences et de campagnes d’information. En France, le nouveau plan Bien Vieillir sera mis en avant. L’année sera également rythmée par plusieurs évènements tels que le Salon pour l’emploi des seniors, qui se tiendra à Paris les 17 et 18 janvier puis à Strasbourg le 16 février, le Forum « Les seniors, une chance pour l’avenir », les 13 et 14 février, à Paris, ou encore la traditionnelle Semaine Bleue. Cette semaine nationale dédiée aux personnes âgées et organisée au mois d’octobre fera, pour l’occasion, l’objet d’une promotion particulière. Comme chaque année, des prix d’une valeur comprise entre 2 et 4 000 euros seront décernés à des associations ou à des établissements de soins qui auront mis en œuvre des programmes au profit des seniors.

Légion d’honneur : un directeur d’Ehpad promu.

Henri Brault, administrateur de la maison de retraite Le Prieuré à Montilliers (Maine-et-Loire), a été élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur sur proposition du ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale, comme en atteste la liste publiée le 1er janvier au Journal officiel.

Onze blessés dans l’incendie de l’Ehpad de Thoissey (Ain).

Un incendie s’est déclaré le 12 janvier à 20 h 45 au sein de l’Ehpad de Thoissey, situé dans l’Ain. Les soixante-douze résidents de cet établissement ont dû être évacués puis relogés au sein des Ehpad et des centres hospitaliers avoisinants ou de leur famille. Onze ont été hospitalisés. L’enquête est en cours mais la cause de l’incendie serait accidentelle.

Une maison de retraite de la Fondation Caisses d’Épargne
pour la Solidarité dans la Creuse.

Créé à l’initiative de la municipalité d’Ahun (Creuse) et de la Fondation Caisses d’Épargne pour la Solidarité, l’Ehpad Le Mas Faure a été officiellement inauguré le 23 décembre. Il est en mesure d’héberger 60 résidents dont deux en hébergement temporaire. Il comporte une unité de vie spécifique et protégée de 24 places réservées aux personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de pathologies apparentées. L’établissement a en outre la particularité d’être habilité à recevoir des personnes allocataires de l’aide sociale.

Un Ehpad ultramoderne à Saint-Amand-en-Puisaye (Nièvre).

L’Ehpad Les Ocrières de Saint-Amand-en-Puisaye a été inauguré le 9 janvier en présence de Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’Etat aux Solidarités et à la Cohésion sociale. Outre ses 69 chambres haut de gamme, l’établissement propose des salons de réception, un institut de beauté, un salon de coiffure, un restaurant ou encore une bibliothèque. Il dispose également d’un « espace réminiscences » permettant aux pensionnaires ayant des troubles de la mémoire de visionner d’anciennes émissions pour les aider à se remémorer leurs souvenirs.

Aide à domicile : le rapport Poletti recommande
la contractualisation annuelle des tarifs.

La députée UMP des Ardennes Bérengère Poletti a remis, le 10 janvier, à Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, son rapport sur les services d’aide à domicile. Ce travail s’inscrit dans le cadre d’une réflexion globale initiée par la ministre pour résoudre les difficultés, en particulier tarifaires, rencontrées par ce secteur. Des mesures d’urgence mais aussi structurelles sont proposées, notamment en ce qui concerne les modalités d’allocation des financements publics. La députée préconise ainsi de créer un fonds de restructuration des services d’aide à domicile d’un montant de 50 millions d’euros, une mesure déjà intégrée dans la loi de finances (LFSS) pour 2012. Enfin, elle propose également de réintégrer l’aide à domicile aux familles fragiles dans le champ des exonérations de charges patronales, ce qui représenterait un effort supplémentaire de 25 millions d’euros. Cette mesure a quant à elle été actée dans le cadre de la Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012. Bérengère Poletti évoque enfin le transfert aux ARS de la procédure d’agrément ainsi qu’une meilleure articulation entre les plans d’accompagnement et ceux d’aide de l’Apa. Concernant la question des tarifs, elle recommande une contractualisation annuelle entre les départements et les services d’aide à domicile.

 

Un appel à projets pour
la construction d’un Ehpad dans la Drôme.

Dans le cadre du Plan national solidarité grand âge 2007-2012 et du Plan national de lutte contre la maladie d’Alzheimer, l’ARS Rhône-Alpes et le Conseil général de la Drôme lancent un appel à projets conjoint pour la création, dans la commune de Donzère (Drôme provençale), d’un Ehpad de 60 lits, avec un service d’accueil et d’accompagnement comprenant dix logements adaptés et dix places de service d’aide à la vie sociale. Date butoir de la remise des projets : 2 mars.

La CNSA met l’accent sur les parcours de vie
des personnes en perte d’autonomie.

La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a retenu le thème du parcours de vie des personnes en perte d’autonomie pour son prochain colloque scientifique qui se tiendra les 15 et 16 février 2012 au Palais des congrès, à Paris. Ces journées s’inscrivent dans le prolongement des rencontres scientifiques de 2009 consacrées à l’évaluation des besoins des personnes en perte d’autonomie.

Assouplissement du dispositif d’analyse
du risque infectieux en Ehpad.

Les établissements médico-sociaux pourraient bien être libérés de leur obligation d’effectuer leur analyse du risque infectieux avant la fin 2012. La Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a en effet confirmé, le 13 janvier, qu’elle était en train de préparer, avec la Direction générale de la santé (DGS), une nouvelle circulaire qui remplacerait celle du 30 septembre 2011 imposant cette mesure. Énoncée dans le cadre du Programme national de prévention des infections au sein du secteur médico-social pour 2011-13, cette obligation avait suscité de vives réactions de la part des fédérations d’établissements. La Fédération hospitalière de France (FHF) avait notamment souligné « la quantité de travail très importante qui incombe déjà aux directeurs ainsi qu’aux médecins coordonnateurs » des Ehpad et des établissements pour adultes handicapés (Maisons d’accueil spécialisées – MAS – et Foyers d’accueil médicalisés – FAM), même si elle reconnaissait l’importance du principe d’évaluation des risques infectieux. En conséquence, la DGCS et la DGS devraient assouplir le dispositif pour les établissements médico-sociaux et inclure l’analyse du risque infectieux dans le cadre de leur évaluation interne.

Les seniors ne cessent de repousser leurs limites sur le marathon.

Des chercheurs dépendants de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont analysé l’évolution de la participation et des performances des coureurs âgés de 20 à 80 ans au marathon de New York, au cours de ces trente dernières années. Ils ont observé que les meilleurs marathoniens de plus de 65 ans et marathoniennes de plus de 45 ans ne cessent d’améliorer leurs performances depuis trois décennies. Ils ont aussi noté une forte augmentation de la participation des athlètes de plus de 40 ans. Les hommes seniors représentaient en moyenne 53 % des effectifs masculins en 2009 contre 36 % en 1980. Les femmes seniors sont, elles, passées de 24 à 40 % des effectifs féminins.

Qualité de vie en Ehpad : l’ANESM publie
sa troisième série de recommandations.

L’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) poursuit la publication de ses recommandations de bonnes pratiques visant à améliorer la qualité de vie en Ehpad. Après un premier volume consacré à l’accueil en établissement, suivi d’un second sur l’organisation du cadre de vie et de la vie quotidienne, l’Anesm a présenté, le 9 janvier, un nouveau volet intitulé « Qualité de vie en Ehpad (volet 3) – La vie sociale des résidents en Ehpad ». Le document propose des solutions pour faciliter les relations entre les résidents, quel que soit leur état de santé, ou entre les résidents et leurs proches ainsi que pour renforcer la participation des personnes âgées et de leur famille à la vie de l’établissement. Son objectif est de fournir des pistes de réflexion et d’action aux professionnels des Ehpad, aux organismes gestionnaires des établissements mais également aux intervenants extérieurs (libéraux, bénévoles etc.). La dernière série de recommandations, à paraître dans le courant de l’année, sera consacrée à l’impact des éléments de santé sur la qualité de vie.

L’ARS Ile-de-France renforce son offre
de prise en charge de la maladie d’Alzheimer à domicile.

Le 1er février dernier, à l’occasion du quatrième anniversaire du Plan national Alzheimer, l’ARS Ile-de-France a annoncé qu’elle renforçait l’offre de prise en charge à domicile des personnes atteintes de la Maladie en créant trente nouvelles équipes pluridisciplinaires spécialisées, portant ainsi à soixante-douze leur nombre dans la Région. Une bonne nouvelle pour les patients. Ces équipes de professionnels, composées d’infirmiers, d’ergothérapeutes, de psychomotriciens et d’assistants de soins en gérontologie, dispenseront des soins de réhabilitation pour permettre aux malades Alzheimer de continuer à vivre chez eux. L’ARS Ile-de-France a également publié à cette occasion un « Guide d’aide à l’orientation des malades Alzheimer et de leurs familles ».

Optimisation des parcours de soins
des personnes âgées : les ARS s’en mêlent.

L’article 70 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 stipule que « des expérimentations peuvent être menées, à compter du 1er janvier 2012 et pour une période n’excédant pas cinq ans, dans le cadre de projets pilotes mettant en œuvre de nouveaux modes d’organisation des soins destinés à optimiser les parcours de soins des personnes âgées en risque de perte d’autonomie en prévenant leur hospitalisation en établissement de santé avec hébergement, en gérant leur sortie d’hôpital et en favorisant la continuité des différents modes de prise en charge sanitaires et médico-sociaux. » Les services de l’État, à savoir la Direction de la Sécurité sociale et les ARS, seraient sur le point de finaliser un cahier des charges relatif à ces expérimentations. Si le sujet n’est pas contesté sur le fond, les professionnels de santé libéraux protestent contre la méthode : ils n’ont en effet pas été consultés lors de l’élaboration de ce document qui va s’imposer à eux dans toutes les régions.

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