« En 2050, on estime que 4 millions de personnes âgées seront en situation de perte d’autonomie. Il est donc urgent de trouver des solutions pour un accompagnement digne des personnes âgées, adapté à leurs besoins et à leur niveau de dépendance », affirme Jean-Christophe Amarantinis, président du Synerpa. Le syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées formule ses propositions pour « donner au grand âge les moyens de bien vieillir ».
L’augmentation du nombre de personnes âgées implique un plus grand nombre de personnes dépendantes : on devrait en compter 1,9 million en 2040, soit 500 000 de plus qu’aujourd’hui. Pour le Synerpa, « les Ehpad sont particulièrement adaptés pour accompagner les personnes âgées les plus dépendantes ». Plus de la moitié (55 %) d’entre elles sont prises en charge par le privé, preuve de son « rôle essentiel pour répondre à l’évolution des besoins et des attentes ».
Afin de renforcer la qualité de ces établissements, le Synerpa propose d’y augmenter le nombre de professionnels tout en les formant mieux et en renforçant l’attractivité de leurs métiers. Concrètement, il s’agit de planifier la création de près de 25 000 postes supplémentaires par an et d’atteindre un taux d’encadrement soins et dépendance entre 0,4 et 0,5 ETP pour 1 résident en EHPAD à horizon 2030.
Le Synerpa préconise aussi de développer et pérenniser la formation en alternance, et d’ouvrir l’apprentissage aux professionnels en reconversion en supprimant la limite d’âge de 29 ans pour les métiers en tension.
Il souhaite augmenter le nombre de médecins formés tout en valorisant la spécialité de gériatrie et proposer une spécialité de gériatrie dans le parcours des infirmiers en pratique avancée. Les conditions de vie et de travail des salariés du secteur doivent en outre être améliorées.
Consulter toutes les propositions du Synerpa sur https://lesmoyensdebienvieillir.fr/