Les Petits Frères des Pauvres alertent sur l’isolement des personnes âgées et appellent à la mobilisation de tous contre ce fléau. Les chiffres publiés dans leur dernier baromètre « Solitude et isolement : quand on a plus de 60 ans en France » en révèlent en effet une évolution inquiétante.

D’après ce nouveau baromètre, aujourd’hui environ 530 000 aînés sont dits « en situation de mort sociale », c’est-à-dire exclus des quatre principaux cercles sociaux : famille, amis, voisins et associations. En 2017, ils étaient 300 000. Si on ne considère que les liens familiaux et amicaux, ce sont 2 millions de Français qui en sont isolés, contre 900 000 quatre ans auparavant.

Bien sûr la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 est un facteur aggravant de ce phénomène, mais elle n’en est pas la seule cause. L’exclusion numérique, thème choisi pour l’édition 2021 de la Journée internationale des personnes âgées, en est une autre. Elle concerne 3,6 millions de personnes âgées. La précarité est également un facteur aggravant de l’isolement.

Différentes solutions sont plébiscitées par les personnes âgées : maintenir les commerces et services de proximité, favoriser les liens entre les générations et développer des solutions de transport plus adaptées.

Les Petits Frères des Pauvres formulent dix préconisations pour lutter contre l’isolement des aînés.  Il s’agit par exemple de « soutenir les structures associatives et les inciter à mieux intégrer les personnes âgées en adaptant leurs missions » ou de « mener une politique de sensibilisation des plus jeunes au vieillissement et à l’isolement des personnes âgées ».

Enfin, ils incitent tous les citoyens à se mobiliser contre l’isolement des aînés en devenant des « chasseurs de solitude ». Ainsi, sur le site chasseurdesolitude.petitsfreresdespauvres.fr, ils proposent :

• De tester ses connaissances sur le sujet avec un quiz.
• Et de télécharger ou de recevoir un « kit de mobilisation » contenant des outils pour passer à l’action.

Consulter le baromètre « Solitude et isolement : quand on a plus de 60 ans en France »