Depuis 1990, le 1er octobre est la Journée internationale des personnes âgées, à l’initiative des Nations Unies. Pour cette année 2021, le thème retenu est « l’équité numérique pour tous les âges ».
Le vieillissement de la population concerne le monde entier. En effet, entre 2015 et 2050, la proportion des 60 ans et plus dans la population mondiale va passer de 12 % à 22 %. La Journée internationale des personnes âgées attire l’attention cette année sur la nécessité pour les personnes âgées d’accéder et de participer de manière significative au monde numérique.
Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), les personnes âgées sont, avec les femmes, davantage confrontées à l’inégalité numérique que d’autres groupes de la société ; soit elles n’ont pas accès aux technologies, soit elles ne profitent souvent pas pleinement des opportunités offertes par le progrès technologique.
De plus, quand elles sont accès au numérique, les personnes âgées sont particulièrement exposées à la cybercriminalité et à la désinformation. C’est pourquoi l’ONU a retenu ce thème pour la Journée internationale des personnes âgées, en lien avec le plan d’action du Secrétaire général pour la coopération numérique publié en juin 2020.
Les objectifs sont notamment de :
- Sensibiliser à l’importance de l’inclusion numérique des personnes âgées, tout en luttant contre les stéréotypes, les préjugés et les discriminations associés à la numérisation en tenant compte des normes socioculturelles et du droit à l’autonomie.
- Mettre en évidence les politiques visant à tirer parti des technologies numériques pour la pleine réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
- Répondre aux intérêts publics et privés, dans les domaines de la disponibilité, de la connectivité, de la conception, de l’abordabilité, du renforcement des capacités, des infrastructures et de l’innovation.
- Explorer le rôle des politiques et des cadres juridiques pour garantir la confidentialité et la sécurité des personnes âgées dans le monde numérique.
- Souligner la nécessité d’un instrument juridiquement contraignant sur les droits des personnes âgées et d’une approche intersectionnelle des droits de l’homme centrée sur la personne pour une société pour tous les âges.