C’est le constat que dresse le Bulletin épidémiologique hebdomadaire dans son édition du 3 février. Le BEH revient sur le cas de cet infirmier coordonnateur d’un Ehpad des Bouches-du-Rhône qui, en août 2013, avait signalé à l’Agence régionale de santé deux cas d’infection respiratoire aiguë avec suspicion de coqueluche parmi les résidents. L’investigation avait ensuite permis d’identifier 26 cas de coqueluche survenus entre le 25 juillet et le 8 septembre. Il est également apparu qu’une aide-soignante avait contaminé les premiers résidents ainsi que sa petite-fille âgée de 3 mois, grâce à laquelle le diagnostic de coqueluche avait pu être posé. Jusque-là, la couverture vaccinale du personnel contre la coqueluche était de 18 % et est remontée à 37 % suite à la mise en place d’une séance de vaccination au sein de l’Ehpad par le médecin du travail.
Et le BEH d’insister sur la difficulté de diagnostiquer cette maladie, principalement chez l’adulte, tant du point de vue clinique que biologique. Sans compter les difficultés de mise en place des mesures de contrôle dans un Ehpad et la faible sensibilisation du personnel au risque de contracter cette pathologie.