Le président de la République a créé le Conseil national de la refondation (CNR), une nouvelle méthode de concertation à laquelle tous les citoyens sont invités à participer. Le « bien vieillir » figure parmi les thématiques proposées. Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, a présenté cette thématique le 11 octobre 2022.

Selon le ministre, le Conseil national de la refondation (CNR) prépare l’action à long terme. La concertation abordera trois thématiques : l’adaptation de la société, la promotion de la citoyenneté et du lien social, la revalorisation des métiers du secteur du grand âge.

Il s’agit de répondre à des questions telles que :

• Comment adapter les logements ?
• Comment promouvoir les comportements qui permettent de maintenir l’autonomie le plus longtemps possible ?
• Comment faire en sorte que les personnes âgées vivent en lien et participent pleinement à la vie de la Cité ?
• Comment sécuriser et réduire tout qui empêche les personnes âgées de sortir de chez elles ?
• Comment lutter contre le fléau de l’isolement social ?
• Comment offrir du répit aux aidants ?
• Comment donner envie à des femmes et à des hommes de devenir animateurs, cuisiniers, auxiliaires de vie, médecins gériatres ou infirmières en pratiques avancées spécialisées en gériatrie ?

Afin de trouver des solutions concrètes, qui prennent en compte les réalités du terrain, Jean-Christophe Combe propose une démarche qu’il appelle « La Fabrique du bien vieillir ». De novembre 2022 à mars 2023, dix ateliers seront organisés dans dix départements et donneront la parole à des personnes vieillissantes, des familles, des aidants, des professionnels et des bénévoles du secteur. Des artisans, des transporteurs, des architectes et des élus locaux participeront également.

Trois séminaires de restitution, en avril, aboutiront à une feuille de route de mise en œuvre concrète en mai 2023.

À propos du financement, le ministre rappelle que « pour les cinq prochaines années, le Gouvernement propose une augmentation des dépenses pour le “bien vieillir” de neuf milliards d’euros : de 32,6 milliards en 2021 à 42 milliards en 2026 ».

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