La Fédération nationale des associations de personnes âgées et de leurs familles (Fnapaef) note qu’au lendemain de la remise des rapports Aquino, Broussy et Pinville, préparatoires à la réforme sur l’Autonomie, le Parti socialiste a affirmé que « les modalités de financement de cette réforme seront discutées lors de l’examen du projet de loi » et que « la solidarité nationale devra évidemment jouer mais aussi la responsabilité individuelle. »
Dans un communiqué, la Fnapaef demande des précisions concernant ladite responsabilité individuelle et entend faire siens les engagements du PS, en particulier « un nouveau droit universel à la compensation de la perte de l’autonomie tout au long de la vie, quels que soient l’âge de la personne et son type de déficience, financé par la solidarité nationale » ainsi qu’un « projet de réforme ambitieux, global et pérenne qui inscrira le risque de perte d’autonomie dans le cadre d’une Sécurité sociale digne du XXIe siècle, au même titre que le risque de maladie ou de perte de revenu. »
La Fnapaef se dit « favorable à l’anticipation par une politique de prévention individuelle et collective, l’adaptation de la société (transports, logement, urbanisme) et l’accompagnement. » Enfin, elle « dénonce sans relâche les charges indues imputées sur l’hébergement tels que les amortissements du bâti, la climatisation, les mises aux normes, l’ensemble des charges administratives, les groupes électrogènes (…) ainsi qu’un certain nombre d’activités (animation) liées à la prévention de la dépendance et de certaines pathologies, qui restent à la charge des résidents. »