La Journée mondiale de la santé bucco-dentaire 2014 aura lieu le 20 mars prochain. L’occasion pour la Fédération dentaire internationale (FDI) de rappeler que « la santé buccodentaire a un grand impact sur la santé générale et sur d’autres problèmes tels que la confiance en soi, le manque d’interaction sociale » et qu’elle « perturbe des fonctions cruciales comme parler et dormir ». En outre, « bien que dans les pays développés le fardeau de maladies buccodentaires soit à la baisse, les complications au niveau des gencives sont plus fréquentes, en particulier chez les personnes âgées », insiste la Fédération, les principaux facteurs de risque étant le tabagisme, l’inactivité physique et une alimentation riche en graisses, sel et sucre.
En France, l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) profitera de cette Journée pour présenter les résultats d’un travail prospectif et pédagogique auquel elle s’est livrée. Elle a en effet dessiné les futurs « parcours de santé bucco-dentaire » qu’elle préconise de mettre en place afin de faire de la santé bucco-dentaire un « véritable vecteur de bonne santé globale ». Car « on ne peut plus dire en 2014 que l’on est en bonne santé si l’on est en mauvaise santé dentaire. Ce sera encore plus vrai en 2025 », estime le Dr Sophie Dartevelle, présidente de l’UFSBD. Ainsi, à travers 6 profils-types illustrant un âge ou une situation de santé justifiant un parcours spécifique pour préserver la bonne santé orale (jeune enfant, jeune actif, jeune retraité, senior, personne âgée dépendante, patient diabétique), l’UFSBD dresse les enjeux de santé bucco-dentaire et de santé globale des Français et propose des réformes du système de santé. L’Union préconise « de porter la prévention sur les lieux de vie et de travail » et recommande des interventions de chirurgiens-dentistes en établissement d’enseignement, sur les lieux de travail, ainsi que dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées, par exemple.