Dans une récente étude publiée en août et intitulée « Dépenses de soins de ville des personnes âgées dépendantes – Des dépenses comparables en institution et à domicile » (http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/article42.pdf), la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) affirme « qu’à niveau de dépendance comparable, les dépenses des personnes hébergées en institution sont proches de celles de leurs homologues à domicile ».
Par ailleurs, « qu’elles vivent à leur domicile ou en institution, les personnes âgées dépendantes ont des dépenses importantes en soins infirmiers AIS, en masseur-kinésithérapeute et en matériel médical. Au contraire, elles ont des dépenses faibles en soins de spécialistes, optique et dentaire, signe d’un recours ou d’un accès moindre à ces soins. »
Mais l’information principale de l’étude réside surtout dans le fait que « la structure des dépenses de soins de ville est proche entre les personnes vivant à domicile et les personnes en institution même si ces populations ne sont pas tout à fait comparables (davantage de maladies psychiques ou de type Alzheimer en institution). Ces différences d’état de santé se traduisent surtout dans la consommation de médicaments : les dépenses en médicaments du système nerveux sont particulièrement importantes chez les plus dépendants et en institution. »
Un constat que les chiffres corroborent puisqu’en « montants, les reste-à-charge sont proches entre les personnes en institution et à domicile, et entre les plus dépendants et ceux qui sont autonomes ».