La Fédération Nationale des Associations et Amis de Personnes Âgées Et de leurs Familles (FNAPAEF) publie un plaidoyer « pour une politique du vieillissement, du grand âge et de la perte d’autonomie ». Pour ses représentants, la proposition de loi « bien vieillir » du gouvernement n’est « toujours pas à la hauteur de la situation ».
Dans son plaidoyer, la FNAPAEF écrit qu’il est « urgent » de « stopper les déficits des établissements médico-sociaux et des services à la personne en risque de dépôt de bilan », notamment des EHPAD, principalement liés à l’inflation. Cela doit passer par une prise en charge de ces déficits par le gouvernement.
Il faut ensuite « recruter des personnels » à l’aide d’ « un plan national », d’ « une revalorisation significative des salaires », de « moyens de formation », et d’ « une amélioration des conditions de travail et de mobilité ».
La FNAPAEF dénonce « une dégradation du vieillir en bonne santé et sans incapacités » due au manque d’anticipation du vieillissement de la population. Pour la fédération, « le financement est bien la question centrale dont la réponse permettra ou pas la réalisation des moyens d’accompagnement espérés ». Elle rappelle qu’il doit s’agir de « solidarité entre toutes les générations » et de « considération de l’humain ».
C’est pourquoi la FNAPAEF propose de « demander à nos actuels responsables politiques de faire désormais du rapport de la concertation Grand âge et autonomie de Dominique Libault, complété du rapport El Khomry, les seules bases de travail crédible en rejetant clairement tout autre objectif libéral ». Elle recommande aussi qu’ « une cotisation sociale autonomie, obligatoire pour tous selon les revenus, doit être envisagée ».