La cinquième édition de l’enquête Share, gérée par l’Université Paris-Dauphine en partenariat avec l’institut de sondage GfK ISL, se déroule dans toute la France depuis le mois dernier et durera jusqu’en juillet prochain. Menée simultanément et de façon harmonisée dans une vingtaine de pays européens, elle s’intéresse aux facteurs qui influencent le bien-être au fur et à mesure où l’on prend de l’âge. Elle permet d’étudier différentes problématiques liées au vieillissement telles que le passage à la retraite, les rapports intergénérationnels et la dépendance.
Et ce, en suivant, depuis 2004 et dans le temps, un panel d’individus de 50 ans et plus. Ces ménages (5 200 en France, N.D.L.R.) sont réinterrogés tous les deux ans afin d’analyser les problèmes économiques et sociaux liés au vieillissement sur la durée. Les personnes en maisons de retraite ou en institutions sont également sollicitées. Les uns et les autres sont invités à décrire leurs activités, leur état de santé, leur logement, leurs ressources, leurs relations familiales etc.
Le but de cette étude est de déterminer les éléments constitutifs du bien vieillir. Elle vise, on l’aura compris, à éclairer les décisions des politiques en la matière. Elle est financée à l’échelle européenne par la Commission européenne dans le cadre du 7e Programme cadre de Recherche et Développement. En France, elle est subventionnée par le ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur ainsi que par différentes institutions telles que l’EHESS, l’Inserm, la CNSA et la CNAV.