Comment améliorer la qualité de l’accompagnement des personnes âgées en établissement et restaurer le lien de confiance avec les Français ? Le SYNERPA et les acteurs privés du grand âge ont instauré une charte d’engagements. Selon Jean-Christophe Amarantinis, président du SYNERPA, celle-ci comporte « des mesures concrètes et durables qui vont au-delà des exigences légales ».
Cette charte signée par les acteurs privés du grand âge s’organise autour de trois grands axes. Le premier propose de « mesurer et améliorer les pratiques du secteur grâce à des indicateurs simples et accessibles à tous ». Il s’agit par exemple de créer un dispositif d’évaluation de l’expérience client, de former au moins 10 000 salariés au sein du secteur pour améliorer et évaluer la qualité de vie au travail, ou encore d’analyser chaque année les risques de maltraitance à l’aide d’un organisme externe.
La charte engage ensuite ses signataires à « mettre en œuvre une gouvernance ouverte et constructive, notamment par une logique de participation active des personnes âgées, des proches et des équipes ». Tous les adhérents devront par exemple se doter d’un projet d’établissement qui mentionne la raison d’être humaine et sociétale du secteur.
Enfin, son troisième axe consiste à « nourrir une culture de recherche et d’innovation et contribuer à une meilleure adaptation de la société aux personnes âgées ». Ainsi, le montant investi par les adhérents dans des projets de recherche et de développement sera publié chaque année, un prix annuel de l’innovation et de la recherche dans le secteur du grand âge sera créé et l’impact carbone de la filière sera évalué.
L’objectif est que la charte soit progressivement appliquée par l’ensemble des 3 300 adhérents du SYNERPA d’ici à 2025. Des instances et des outils spécifiques permettront d’assurer l’application et le suivi de la charte.