Le rapport d’évaluation du troisième plan Alzheimer, réalisé par les professeurs Joël Ankri et Christine Van Broeckhoven, et remis, le 26 juin, à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, à Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et à Michèle Delaunay, en charge des Personnes âgées et de l’Autonomie, attribue les satisfecit et énonce un ensemble de préconisations. .
Il revient d’abord sur les principales réalisations du plan tant en matière scientifique qu’en ce qui concerne le diagnostic, la prise en charge des malades et l’accompagnement des familles. A cet égard, le déploiement de nouvelles structures de prise en charge a permis de réels progrès. Par ailleurs, en matière de recherche, les équipes françaises sont mieux reconnues au plan international car elles ont contribué à des avancées importantes dans la compréhension de la maladie, notamment de ce qui a trait aux facteurs génétiques. L’enjeu demeure, à l’avenir, l’identification d’outils permettant un diagnostic précoce de la maladie, en particulier les biomarqueurs innovants.
Dans un souci d’efficience accrue, les auteurs du rapport recommandent une meilleure articulation des structures et des équipements spécifiques dans tous les territoires. De même souhaitent-ils que l’on étende les actions dont bénéficient les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer à celles victimes d’autres maladies neurodégénératives.
Dans ce contexte, il n’est donc pas étonnant qu’un nouveau plan prenant en compte l’ensemble des pathologies neurodégénératives à expression cognitive et comportementale soit en gestation. Ses grandes lignes seront en effet annoncées à l’occasion de la journée mondiale Alzheimer, le 21 septembre prochain.