Pour Frédéric van Roekeghem, le Directeur général de la Caisse nationale d’Assurance maladie des travailleurs salariés (CnamTS), pourtant rompu à toutes les subtilités du système de santé français, rien n’est simple dans le secteur médico-social. Il l’a d’ailleurs redit récemment devant la Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la Sécurité sociale (Mecss) de l’Assemblée nationale, laquelle planche actuellement sur la mise en œuvre des missions de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).
Pour Frédéric van Roekeghem, dans le médico-social, « la répartition des différentes compétences et leur éclatement ne peuvent que mener à une complexité des systèmes de remontée d’informations » notamment en ce qui concerne les données comptables. « On est dans une organisation un peu particulière, estime-t-il. C’est un système dans lequel la mise en cohérence des engagements de l’ordonnateur et des paiements, qui plus est avec un rappel historique éventuellement, n’est pas d’une grande simplicité. »
Et de prôner « une réflexion sur l’efficacité générale de tout cela » afin de « simplifier à terme la cascade et l’historique » des différents éléments chiffrés.