Programme Prioritaire de Recherche pour 2019
Face à cet enjeu de santé publique, la France est particulièrement engagée. Depuis 2016, des actions institutionnelles sont menées visant à diminuer la consommation d’antibiotiques et à réduire les conséquences sanitaires et environnementales de l’anti-biorésistance.
Plusieurs campagnes d’information ont t été réalisées à l’attention du grand public. Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et Guillaume Boudy, Secrétaire général pour l’investissement, ont engagé un programme prioritaire de recherche doté de 40 Millions d’euros, dédié à la lutte contre la résistance aux antibiotiques.
Ce programme coordonné par l’INSERM présentera à terme une proposition de plan de mise en œuvre nationale par une approche dite « une seule santé » combinant santé humaine, santé animale, et compréhension des environnements annoncé en fin de 1er trimestre 2019 à la Ministre des Solidarités et de la Santé, la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en lien avec le Secrétaire général pour un grand plan d’investissement.
Il s’agit d’un enjeu majeur pour la santé des plus vulnérables notamment les personnes âgées.
Les Bactéries Multi-Résistances sont nombreuses et mutantes : Lutter contre l’antibiorésistance implique une approche globale comportant quatre domaines d’actions de recherche : Santé Humaine, santé animale, Environnement, Sciences Humaines et sociales. La recherche scientifique traite des mécanismes de la résistance : de la génétique à la géographique, la transmission et l’émergence des résistances. L’accès et le partage de l’information va se développer avec le partage de la connaissance ; ce qui favorisera de nouvelles stratégies thérapeutiques inter-disciplinaires et poursuivre la recherche sur le micro-biote ou les bactériophages.
L’innovation technologique telle que le « Big Data » et l’I.A. Intelligence Artificielles est également porteuse de promesse dans la Recherche et le Développement ainsi qu’une incitation à l’innovation technologique et industrielle. Les Bonnes Pratiques d’Hygiène dans les établissements de soins présentent également des enjeux de santé publique.