« Les professionnels doivent être davantage sensibilisés à une approche du soin qui tienne compte de la personne dans sa globalité et dans son interaction permanente avec son environnement familial et social. » C’est là l’une des préconisations contenues dans l’avis consultatif remis, le 21 septembre dernier, à Michèle Delaunay, ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l’Autonomie, par l’équipe de l’Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer (Erema). Cet avis reprend point par point les conclusions de l’Université d’été Alzheimer, éthique et société 2012 qui a eu lieu les 18 et 19 septembre. « Les personnes confrontées à des difficultés cognitives devraient avoir accès à un diagnostic de qualité et bénéficier, après l’annonce du diagnostic, d’un soutien au quotidien ainsi que d’un accompagnement tout au long de la maladie qui ne se réduise pas à des visites semestrielles ou annuelles », recommandent les auteurs de l’avis. Enfin, « la priorité politique doit être donnée aux aspects humains, relationnels et sociaux du suivi de la personne malade. »
Pour consulter l’avis, cliquez sur le lien suivant : http://www.espace-ethique-alzheimer.org/encarts_details.php?n=258&e=1