3 % des individus isolés de leur famille et de leur entourage : un cumul de difficultés socioéconomiques et de mal-être.
En 2015, 3 % des personnes de 16 ans ou plus sont isolées de leur famille et de leur entourage non familial, au sens où elles ont au plus une rencontre physique ou un contact distant par mois avec leur réseau relationnel en dehors de leur ménage. Cette proportion est stable depuis 2006.
Les personnes isolées sont plus souvent des hommes, âgées de plus de 40 ans ; elles sont peu diplômées et plus souvent inactives. L’isolement relationnel est associé à une vulnérabilité économique accrue en matière de ressources ou de précarité de l’emploi, à une santé dégradée et à un moindre niveau de bien-être.
En cas de difficultés, les personnes isolées ont également 30 % de chances en moins d’obtenir de l’aide que les personnes non isolées. Solitude et isolement ne vont pas nécessairement de pair : 8 % des individus se sentent seuls « tout le temps » ou « la plupart du temps », alors que 62 % d’entre eux ne sont isolés ni de leur famille, ni de leurs amis.