Le Ségur de la Santé a un an. Pour le ministère des Solidarités et de la Santé, c’est l’occasion de faire un premier bilan de ce « plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières […] pour notre hôpital » voulu par le Président de la République et signé le 13 juillet 2020. Selon le dossier de bilan publié par le ministère, « 75 % des mesures sont aujourd’hui réalisées ou en cours de déploiement ».
Exemples de mesures issues de la première année du Ségur de la Santé
Les mesures liées au premier pilier du Ségur de la Santé ont permis notamment d’augmenter la rémunération d’1,5 million de professionnels des établissements de santé et des Ehpad et de revaloriser les indemnités de stage pour les étudiants paramédicaux. Le financement de ces mesures représente plus de 9 milliards d’euros par an.
Dans le cadre de son second pilier, le Ségur de la santé prévoit un montant de 19 milliards d’euros pour relancer les investissements en santé. Ce plan est désormais lancé et les enveloppes régionales réparties. Des montants historiques ont été engagés : 15 milliards d’euros pour le sanitaire, 1,5 milliards d’euros pour la prise en charge des personnes âgées et 2 milliards d’euros pour le défi du numérique en santé.
La méthode a également été transformée en déconcentrant, en médicalisant et en territorialisant les projets d’investissement en santé.
Parmi les autres mesures de ce deuxième pilier du Ségur, l’ouverture de lits « à la demande » est désormais financée pour permettre aux établissements de s’adapter aux besoins liés à la crise sanitaire ou aux épidémies hivernales.
Les mesures de « l’an II » du Ségur
« L’an II » du Ségur doit voir d’autres mesures se concrétiser. Ce sont les acteurs de la santé eux-mêmes qui sont appelés à « transformer en profondeur le système de santé » : « engagement collectif à l’hôpital, amélioration du fonctionnement interne et de la gouvernance des hôpitaux, développement de l’exercice coordonné, déploiement des hôpitaux de proximité, télésanté, développement de l’offre santé mentale, etc. »
Pour cette prochaine étape, les mots-clés restent ceux-ci : « co-construction, décloisonnement, territorialité » et « respect des engagements, suivi régulier et transparence ».