« La pénurie de données sur les personnes âgées peut conduire à les exclure systématiquement du financement des plans de développement et des politiques publiques », affirme une récente étude du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et d’HelpAge International, une association de défense des personnes âgées. C’est pourquoi les deux organisations ont créé Global AgeWatch, un indice basé sur treize indicateurs économiques et sociaux dans quatre domaines, à savoir la sécurité des revenus, l’état de santé, l’emploi et l’éducation ainsi que l’environnement.
Selon ce nouvel indice, la Suède est le pays où le vieillissement est le mieux géré, suivie par la Norvège et l’Allemagne. La France se classe quant à elle au 18e rang et à la 13e place des pays européens. Bien qu’elle soit en deuxième position, derrière le Luxembourg, en matière de sécurité des revenus, elle affiche en revanche de mauvais résultats en matière d’espérance de vie et d’espérance de vie en bonne santé ainsi qu’en termes d’emploi et d’éducation des personnes âgées. Selon l’UNFPA, globalement, les pays sont mal préparés au vieillissement de la population alors qu’en 2050, le nombre de personnes âgées de plus de 60 devrait doubler (22 % contre 11 % en 2012). Pourtant, « il n’est jamais trop tôt pour se préparer », souligne l’étude, en prenant pour exemple la Suède qui célèbre cette année le centenaire de sa retraite universelle. « Des politiques progressistes de protection sociale font la différence » pour mieux gérer le vieillissement de la population, concluent les auteurs de l’enquête.
Global AgeWatch sera désormais actualisé chaque année.