La Plateforme nationale pour la recherche sur la fin de vie et le Réseau québécois de recherche en soins palliatifs et de fin de vie (RQSPAL) organisent leur troisième journée scientifique en ligne le jeudi 2 février 2023. Son titre : « Accès aux soins palliatifs et de fin de vie pour tous : une question d’équité, de diversité et d’inclusion ».
Gratuit, cet événement s’adresse aux chercheurs, aux professionnels de santé, aux étudiants et, plus généralement, à toutes les personnes intéressées par le sujet des soins palliatifs et de la fin de vie. Il se déroulera de 14 à 18 h, heure française (et de 8 à 12 h, heure du Québec).
Cette journée scientifique sera centrée sur les populations pour lesquelles l’accès aux soins palliatifs et de fin de vie est plus difficile. Il s’agit par exemple des personnes sans domicile fixe, issues de l’immigration ou de cultures différentes de celles des milieux de soins, des membres des communautés LGBTQ2+, des personnes âgées, des enfants atteints de maladies chroniques potentiellement fatales, des personnes éloignées des grands centres urbains, etc.
Des chercheurs reconnus internationalement viendront apporter leur éclairage sur ce sujet. Ainsi, Christian NTizimira, fondateur et directeur exécutif du Centre Africain de Recherche sur la Fin de Vie au Rwanda, présentera « la philosophie Ubuntu dans les soins de fin de vie ». Il expliquera l’importance de créer, localement, un modèle basé sur cette philosophie, conforme aux ressources disponibles, aux priorités locales de soins et aux valeurs des Rwandais.
Puis Stéphanie Daneau, du Département des sciences infirmières de l’Université du Québec à Trois-Rivières, abordera le cas des personnes atteintes de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) en fin de vie. Ces personnes subissent une iniquité d’accès à des soins palliatifs et de fin de vie. Stéphanie Daneau s’appuiera sur une étude qui relate l’expérience des infirmières et infirmiers dans le cadre de leurs soins offerts à cette population.
Deux autres interventions s’intéresseront aux « invisibles du Droit de la fin de vie » et aux « expériences de fin de vie de migrants et non-migrants à Montréal.