
Le nombre de personnes touchées par des troubles cognitifs et vivant en établissement est estimé en France à 344 000.
« Devant le vieillissement démographique qui va se poursuivre durant les prochaines années, un nombre croissant des patients à un stade avancé de la maladie d’Alzheimer ayant des sévères symptômes comportementaux et psychologiques des démences (SCPD) devra être pris en charge. Ces troubles – agitation, déambulation, agressivité – épuisent les aidants formels et informels à domicile. Et sont, par conséquence, un motif fréquent d’entrée en établissement des personnes âgées ».
En décembre 2015, la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG), l’association France Alzheimer et la Fédé- ration nationale des centres mémoire de ressources et de recherche (F-CMRR) formulent une série de propositions dans un Livre Blanc sur les Unités de soins Alzheimer. Principal constat : la France s’est déjà bien engagée dans le virage Alzheimer.
Toutefois, « il semble essentiel de mieux préciser les fonctions et les missions de chaque « structure de soins Alzheimer » et d’optimise leur coordination et leur interopérabilité, afin de mieux fluidifier et d’améliorer le parcours de soin », considèrent les auteurs du Livre Blanc.